Il sera disponible au stand des éditions «El Amel», lors de la prochaine édition du Salon international du livre d'Alger (Sila). L'écrivain Mohamed Saïd Idiri nous a précisé que c'est son rêve qui se réalise enfin, celui de voir son autobiographie éditeé dans son pays. Car précise-t-il, le message que contient le récit de sa vie s'adresse d'abord et avant tout au lectorat algérien et surtout aux jeunes. Ces derniers doivent, selon Idiri, savoir que quelles que soient les difficultés qu'ils traversent dans leur enfance et adolescence et dans leur vie de manière générale, ceci ne peut nullement les empêcher d'avoir une vie décente, de réussir dans leurs études et dans la vie professionnelle et privée. Le récit de sa vie en est la preuve la plus formelle. C'est, en effet, la conclusion qui se dégage de la lecture de ce précieux ouvrage édité déjà en France aux éditions «Les Lettres mouchetées». L'édition et ses problèmes Après que ce livre est sorti en France et a connu un succès indéniable, le rêve que Mohamed Saïd Idiri n'a pas cessé de caresser est de le voir enfin édité en Algérie. Surtout quand on sait que beaucoup de lecteurs en Algérie ont contacté des librairies à la recherche de cet ouvrage après avoir lu les comptes rendus élogieux publiés par la presse algérienne au sujet de «Destin d'un orphelin». Mais l'auteur reconnaît qu'il a buté pendant longtemps sur le problème de l'édition. «Il ne m'a pas été du tout facile de trouver un éditeur qui pourrait publier mon livre dans des délais raisonnables. Tous les éditeurs que j'ai contactés m'ont demandé de leur accorder une longue période afin de me donner une réponse», déplore Idiri en précisant que par délai, les éditeurs concernés entendent parler d'une année, voire plus. Il a fallu donc bien prospecter avant de trouver enfin un éditeur qui a pu rendre réel son rêve. Dans ce récit, Mohamed Saïd Idiri partage avec le lecteur tous les détails de sa vie tourmentée, de sa naissance jusqu'au jour où il a mis un trait final au livre. La perte, dans des circonstances mystérieuses de son père, alors qu'il n'avait que quatre ans, est le point de départ de cette plongée dans une existence où le malheur ne cesse de succéder au malheur. Aucune once de bonheur ou d'espoir, même fugace, ne ponctue les jours du petit Moh Saïd. Une enfance, sans cesse, ballotée entre les privations aussi bien matérielles qu'affectives. De Tikobain (Ouaguneoun) où il est né et passé les toutes premières années de sa vie à Azra (Tigzirt) où il est parti vivre avec sa mère après le décès de son père, la première partie de l'ouvrage est faite de larmes et de déchirures. Puis, quand le petit orphelin est emmené avec sa petite soeur à Tazmalt pour vivre chez l'oncle paternel, le petit Moh Saïd vit le plus grand choc de sa vie. Il assiste impuissant au déroulement de sa vie tumultueuse sans rien comprendre, sans rien saisir du sens à donner à toutes ces calamités. Une vie racontée dans un livre Des malheurs qui ne vont pas finir. Il continue de braver les coups durs de l'existence en quittant encore le village Tazmalt pour aller dans d'autres localités, même à Alger, pour tenter de trouver une issue à son cauchemar. Malgré toutes les difficultés vécues, Mohamed Saïd Idiri a fini par connaître un début de répit puis la fin du cauchemar. Un cauchemar qui n'a que trop duré et que Mohamed Raïd Idiri restitue avec fidélité, sincérité et émotion. Rendez-vous est donc pris d'ores et déjà au stand des éditions «El Amel» au Salon international du livre d'Alger où l'auteur «dédicacera» sa vie racontée dans un livre.