Le thème du pouvoir d'achat a pris une importance capitale pour ne pas dire primordiale dans le programme du président de la République, Abdelmadjid Tebboune et son gouvernement. Cette préoccupation majeure vient d'être traduite au sein de l'hémicycle à travers un débat houleux et responsable par les députés en plénière à l'occasion de la déclaration de politique générale du gouvernement. C'est dire que la question du pouvoir d'achat constitue l'alpha et l'oméga du programme gouvernemental qui est suivi de près et avec minutie par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Il est indéniable de rappeler que l'Etat algérien a pris plusieurs mesures en direction des couches larges de la société pour parer à la menace de la fraction sociale qui s'exprime à travers la détérioration, voire la dégringolade du pouvoir d'achat. Cette approche qui puise son fondement dans le mouvement de Libération nationale et à travers le serment du 1er Novembre 1954, a été hissée au rang d'une doctrine algérienne durant toutes les périodes et les étapes politiques qui ont caractérisé le pays depuis son indépendance en 1962. Aujourd'hui, le contexte est différent pour la simple raison que la crise sanitaire majeure de Covid-19 a chamboulé l'économie mondiale qui s'est traduite par des ruptures de stock en matière de denrées alimentaires et autres produits destinés à la large consommation. Cette crise qui a duré plus de 3 années, a laissé des stigmates manifestes dans le corps économique de tous les pays à travers le monde. L'Algérie, durant le long de cette crise sanitaire majeure historique, n'a pas cessé d'intervenir en la matière pour répondre à l'essentiel des besoins vitaux des larges couches de la société. À ce propos, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a souligné que «la protection du pouvoir d'achat, la préservation des emplois et de la prise en charge sociale demeureront parmi les priorités auxquelles nous accordons un intérêt particulier et pour lesquelles nous oeuvrerons à mobiliser les ressources financières possibles, notamment au profit de la classe moyenne, les catégories à revenu limité et les couches démunies». La mobilisation des ressources s'est faite sans attendre en ciblant l'essentiel des besoins en rapport direct avec le pouvoir d'achat des Algériens. Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane a rétorqué dans le même sillage lors du débat sur la déclaration de politique générale du gouvernement à l'adresse des députés en soulignant que «la préservation de la dignité et du pouvoir d'achat du citoyen est une question vitale d'une extrême importance pour le président de la République», a-t-il tonné. Ce qui veut dire que indépendamment des crises cycliques qui peuvent se manifester, la question du maintien de la défense du pouvoir d'achat des larges couches de la société est incontournable et il relève de l'engagement de l'Etat d'une manière irréversible. Dans ce sens, le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane a rappelé que «les acquis importants réalisés au cours de l'année (septembre 2022/septembre 2023) ont été concrétisés grâce aux instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en dépit du contexte économique mondial marqué par la récession et un contexte géostratégique instable», a-t-il mentionné. Le pouvoir d'achat a toujours impacté la politique socio-économique de l'Etat algérien. Cette approche ne pouvait s'expliquer qu'à travers l'engagement pris par l'Etat d'être fidèle au serment des chouhada et à la Déclaration de principe du 1er Novembre 1954. D'ailleurs, dans ce sens, le Premier ministre a rappelé la position du président de la République en soulignant qu'il «veille toujours à consolider le caractère social de l'Etat algérien, consacré dans la Proclamation du 1er Novembre et dans la Constitution, plaçant ainsi le citoyen en tête des priorités, en toutes circonstances», a-t-il insinué. Le pouvoir d'achat est vu par l'Etat algérien comme une espèce de doctrine qui s'identifie au sacrifice suprême du peuple algérien à travers sa glorieuse révolution qui était actée par un attribut dont la justice sociale représente son alpha et son oméga.