Le projet de 1006 logements sociaux participatifs (LSP), lancé à Souk El Tenine, à quelque 35 km à l'est de Béjaïa, ne cesse de faire l'objet de controverse au sein, notamment des membres de l'APC de cette localité. Et pour cause, ce n'est pas le logement qu'on refuse mais on aurait aimé que ce soit dans le cadre purement social. Surtout quand on sait que ce n'est pas les nécessiteux demandeurs qui manquent, affirme-t-on du côté de la mairie. Autre fait à signaler, c'est que ces 1006 logements auront à occuper de grandes espaces, au moment où d'autres projets de développement local, sollicités par l'APC, demeurent en souffrance faute d'assiettes foncières. A titre d'exemple, un centre psychopédagogique, qui a bénéficié de 70 millions de dinars et la construction d'une nouvelle poste restent bloqués. Pourtant, outre le sacrifice de terres agricoles, pareil projet nécessite la construction d'autres infrastructures de base, à même de répondre aux besoins de ces futurs propriétaires qui arriveront en masse. Car, sans la construction de ces outils de base et la création d'autres espaces de détente et de loisirs, on aura tout simplement, créé une cité dortoir, ne cesse-t-on de protester au sein de ces élus. Certes, construire des logements est quelque chose de bénéfique, et Dieu sait combien on en est dans le besoin, mais il faudrait que cela soit accompagné de commodités ne serait-ce que pour procurer repos et quiétude aux éventuels acquéreurs, et ne pas susciter chez ces derniers un sentiment de malaise, voire de déception. Ainsi naissent et se construisent les villes modernes...