Le projet Coselearn comporte pas moins de dix pays africains dont trois maghrébins. La session présentielle du programme de coopération suisse en matière de e-learning intitulée Coselearn, qui s'étalera sur deux jours, a débuté hier, au niveau de la bibliothèque centrale de l'université M'Hamed-Bougara de Boumerdès. Ledit projet, est initié par la société qualilearning de droit suisse. Le défi à relever dans le cadre des projets pratiqués est la propulsion du e-learning ou l'enseignement assisté par ordinateur en Afrique, et c'est aux experts nationaux, appuyés par l'équipe pédagogique Coselearn, de relever le défi. Pour le cas de l'Algérie, une des partenaires de ce programme, un groupe pilote d'experts participant à ce programme, va prendre le relais en matière de formation de cette nouvelle technique de formation virtuelle, qui sera, bien entendu, la première en Algérie. Dans ce registre, il est relevé qu'il y aura des projets de niveaux universitaire, régional et national. Toutefois, selon M.Amiane Messaoud, professeur à l'université de Boumerdès et néanmoins coordinateur du programme avec l'université de Boumerdès qui a abrité cette session présentielle pour faire un bilan et débattre des différents programmes, le projet Coselearn, comporte pas moins de dix pays africains dont trois maghrébins, les autres étant des pays du Sahel et du Congo-Brazzaville, qui ajoutera que l'initiative consiste à diminuer le fossé numérique entre le Sud et le Nord, d'une part, et le Sud-Sud, d'autre part. En fait, ce à quoi notre interlocuteur précisera que c'est la formation à distance utilisant une plate-forme Moodel. Par ailleurs, l'Algérie est partenaire dans ce programme à travers dix universités, 29 experts et deux tuteurs. Aussi, la finalité des participants serait d'obtenir un master, sinon un certificat en e-learning. Ainsi, selon toujours notre interlocuteur, la formation est suivie via Internet avec des professeurs suisses et pas des moindres, à l'image du professeur Bernard Levrat, vice-recteur de l'université de Genève et le professeur Bernard Comby, ex-ministre et président-directeur de la société qualearning. Toujours, selon notre interlocuteur, le projet en question, dont la première semaine présentielle en Algérie a débuté en février 2005, et ce, jusqu'à 2007, est pris en charge financièrement par la coopération suisse. Par ailleurs, parmi les experts algériens participant à ce programme, on retrouve des professeurs universitaires et un groupe d'ingénieurs en informatique. Enfin, la réussite de ce programme en gestation nécessite l'engagement effectif des partenaires, et, notamment, le déploiement d'installations, de satellites, peut-on lire au volet des recommandations issues du regroupement d'Agadir. Pour terminer, les chargés de ce programme Coselearn, qui obéit à un aspect novateur, auraient signé une convention avec la commission des pays francophones. Il est indiqué, également, que les différents projets pratiqués peuvent répondre aux besoins du développement d'un pays en matière de médiation, gestion de réseaux et sensibilisation à la création de microentreprises et de PME, ainsi que la sensibilisation aux droits fondamentaux.