«L'homme vit à l'âge de ses artères» dit un ancien adage scientifique. C'est à cette fin qu'un symposium a eu lieu ce jeudi à l'hôtel El Aurassi. Un grand nombre de médecins spécialistes ont répondu présent à cette initiative du laboratoire LAD Pharma pour présenter l'Ateromixol, conçu sous licence avec le laboratoire cubain Dalmer. Intitulé «L'Hypocholestérolémiant, sans effets secondaires», le séminaire a permis de présenter l'Ateromixol, pour sa dénomination commerciale, et Policosanol (5 et 10mg) de son nom chimique. Ce médicament disponible de par le monde a vu sa première commercialisation en Algérie, il y a quatre ans. Il permet de ralentir le nombre de morts causés par les maladies cardiovasculaires qui oscille entre 11 et 17 millions à travers le monde. On le considère, en termes de pharmacologie, comme un traitement poli- alcool. En d'autres termes, il est une mixture naturelle d'alcools purifiés de la cire de canne de sucre.Dr. Djebbar, P-DG du laboratoire Lad Pharma, a confié à L'Expression, que «l'Ateromixol se vend à des prix abordables, soit 500DA pour une boite de 5mg et 700DA pour celle de 10mg». Cette accessibilité est un signe encourageant devant diminuer le nombre de malades en recrudescence permanente. Pour ce faire, l'initiateur de ce séminaire a invité les mass-media à vulgariser ce médicament au sein de la population dans le but de diminuer les risques du cholestérol en Algérie. Même si le taux de cholestérol chez les Algériens ne frôle pas le danger, ce médicament peut être pris à titre préventif. «Aucun effet secondaire ne peut survenir après la prise de l'Ateromixol, à l'exception des femmes en période de grossesse», rassure le Dr Djebbar, qui, lui-même, ne se prive pas d'en prendre. Quant aux autres avantages du Policosanol, ajoute-t-il, il accroît le taux du bon cholestérol qu'on surnomme scientifiquement HDL. Il est aussi un anti-oxydant. Cela est testé d'abord chez les rats et lapins avant de le prouver sur quelques jeunes volontaires dont le taux de cholestérol avant le test est jugé bon. A cela s'ajoute, au grand bonheur des patients, son effet de régulation de la fonction sexuelle.Le problème de remboursement du traitement est toujours d'actualité. Ce qui est un paramètre essentiel pour encourager la production nationale. Le problème du remboursement constitue peut-être le seul effet «secondaire». Le médicament est concurrencé par d'autres produits plus chers mais moins efficaces, qui sont soutenus par l'effet de la politique de remboursement. Un déséquilibre réel existe cependant en termes d'efficacité thérapeutique, assure Djebbar. Il interpelle les autorités afin que le médicament soit inscrit sur la liste des médicaments remboursables et appelle les investisseurs étrangers à venir investir en Algérie. Il enchaînera: «Notre rythme de production est excellent mais nous devons l'augmenter davantage». Pour cela, d'autres «études cliniques ont été récemment entamées», a-t-il conclu.