C'est ce 11 décembre que l'usine Fiat, implantée dans la zone industrielle de Tafraoui, à Oran, a été inaugurée. L'évènement a vu la présence du ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique Ali Aoun, mais également, le vice -ministre italien des Industries et du made in Italy. Aoun a, lors de son allocution, rappelé que ce coup de starter de l'usine Fiat coïncide avec une date phare de l'Histoire nationale: «Ce jour est important et mèmorable, car il a impacté l'union de la nation et balisé un certain 11 décembre 1960, le chemin vers la liberté et l'indépendance du pays. Il marque aujourd'hui le point de départ de l'industrie automobile dans notre pays» a fait savoir Aoun qui a au préalable renvoyé à l'amitié algéro-italienne, sacralisée, notamment par ce grand ami de l'Algérie, Enrico Matéi. Ce renouveau est surtout encadré par la nouvelle loi portant investissements directs étrangers (IDE) laquelle offre toutes les garanties aux capitaux étrangers. «Cette usine où sont produits des véhicules touristiques et utilitaires, témoigne des efforts de l'Etat visant à renforcer la coopération et à développer l'industrie mécanique. Cette réalisation est l'aboutissement de la visite d'Etat du président Tebboune en Italie, où, il avait été reçu par le président Sergio Matarrella,. Le chef de l'Etat oeuvre à renforcer les relation entre les deux pays» a poursuivi Aoun. Il a, par ailleurs, signalé que la production des modèles Fiat sur le sol algérien sert la filière automobile qu'il s'agit de développer avec des partenaires solides, tout en tenant compte de l'intégration locale et de la valorisation des matériaux locaux. Dans son allocution, Aoun a rendu un vibrant hommage aux autorités locales, à leur tête le wali d'Oran «qui n'a ménagé aucun effort pour concrétiser rapidement cette installation, et ce en renforçant les équipes et accélérant les travaux pour livrer l'usine avant 2024» Notons que cette usine qui est implantée sur une aire de 40 ha, produira à hauteur de 50 000 unités/ an, pour atteindre les 80 000 unités vers fin 2026, avec à la clé 1200 postes d'emploi. Selon Aoun, d'autres projets similaires seront lancés dans un très proche avenir. L'enjeu étant de former une main- d'oeuvre qualifiée, d'atteindre une intégration significative afin de commercialiser le made in Algérie. L'autre fait majeur qui a émaillé cette inauguration est la signature d'une lettre d'intention entre le Groupe Stellantis et les autorités algérienne (ministère de l'Industrie) pour accélérer la contribution du Groupe Stellantis à augmenter la production automobile en Algérie. Le document prévoit toutes les conditions de réussite entre les deux prties dont une académie Stellantis. Il est également question de l'extension du projet Fiat de Tafraoui et dont la finalité est de créer un hub pour l'exportation vers l'Afrique et la région Mena tout en mettant en place un bassin de sous-traitants, pour satisfaire le marché local et l'export. Carlos Tavares CEO Stellantis, était personnellement présent à cette inauguration. Ce qui témoigne de l'intérêt que porte le constructeur au développement de l'industrie automobile en Algérie. Selon lui 90 000 véhicules seront produits sur une année tout en développant l'écosystème (35/° en 2026). et les premières 40 000 unités seront produites en skd en 2024 pour atteindre tout de suite après 90 000 unités en ckd, alors que l'on procèdera à l'emboutissage en 2026.