Les forces sionistes ont tiré, encore une fois, sur des Palestiniens qui attendaient l'arrivée de l'aide humanitaire à Ghaza, faisant 19 martyrs et des dizaines de blessés, indiquaient samedi les autorités sanitaires palestiniennes. Les mêmes sources ont d'abord annoncé que neuf personnes sont tombées en martyres par des «tirs de chars et d'obus de l'armée d'occupation sioniste lors d'une distribution d'aides prévue au rond-point Koweït aux abords de la ville de Ghaza», avant qu'elles fassent état d'un nouveau bilan de «19 martyrs et des dizaines de blessés». L'agression génocidaire sioniste en cours à Ghaza a déplacé la plupart des 2,3 millions d'habitants de l'enclave. Des scènes chaotiques et des tirs sionistes meurtriers ont eu lieu lors des distributions d'aide alors que des personnes se précipitaient pour recevoir de la nourriture. Le 14 mars, les autorités sanitaires palestiniennes ont fait état de 20 martyrs et plus d'une centaine de blessés par des tirs de l'armée d'occupation sioniste dans des circonstances similaires, au même rond-point. Le 29 février, une distribution d'aide humanitaire a tourné au carnage dans l'ouest de Ghaza-Ville, où les forces sionistes ont tiré sur des Palestiniens qui attendaient l'arrivée de l'aide, faisant 120 martyrs. L'occupation sioniste poursuit son agression génocidaire contre la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023, faisant 32.142 martyrs principalement des enfants et des femmes, et 74.412 blessés, alors que des milliers de victimes restent sous les décombres et sur les routes, selon un dernier bilan provisoire donné samedi par le ministère palestinien de la Santé. Le Croissant-Rouge palestinien a indiqué, hier, que les forces sionistes ont pris d'assaut le complexe médical Nasser et l'hôpital Al-Amal à Khan Yunis, au sud de la bande de Ghaza, au milieu de tirs nourris faisant des martyrs et des blessés. L'association palestinienne de secours a déclaré dans un communiqué: «Les forces d'occupation ont pris d'assaut l'hôpital Al-Amal et l'hôpital Nasser au milieu de violents bombardements et de tirs nourris». Le Croissant-Rouge palestinien a souligné que «les forces d'occupation mènent des opérations de rasage au bulldozer à proximité de l'hôpital Al Amal, et que tous ses équipages sont en danger extrême». Des sources médicales citées par des médias ont déclaré : «Amir Abu Aisha, membre de la salle des opérations d'urgence du Croissant-Rouge palestinien, a été tué par des tirs (sionistes) alors qu'il travaillait à l'intérieur de l'hôpital Al-Amal». Des médias ont rapporté aussi que des véhicules militaires sionistes sont soudainement entrés, hier matin, près du complexe médical Nasser, coïncidant avec une série de raids dans divers quartiers de la ville, faisant des martyrs et des blessés, selon des médias. Le 15 février, les forces sionistes ont mené une attaque contre cet hôpital qui a duré 10 jours, au cours de laquelle elles ont tué des dizaines de personnes déplacées, du personnel médical et des patients à l'intérieur de l'établissement et arrêté des centaines de personnes, selon le ministère de la Santé à Ghaza. Les forces d'occupation continuent de cibler des installations médicales et des hôpitaux dans diverses zones de la bande de Ghaza par des attaques systématiques et continues, provoquant la destruction du système de santé, une catastrophe humanitaire sans précédent et une détérioration notable de la situation des infrastructures et biens immobiliers. L'agression génocidaire qui se poursuit à Ghaza depuis le 7 octobre, a fait des dizaines de milliers de martyrs, des enfants et des femmes pour la plupart, selon des déclarations palestiniennes et onusiennes. Après plusieurs jours de négociations pour une trêve accompagnée de libération des otages en échange de celle de prisonniers palestiniens détenus dans les geôles sionistes, les chef des services de renseignement américain et israélien ont quitté Doha au terme d'un nouveau cycle de pourparlers sur une trêve dans la bande de Ghaza, a indiqué hier une source au fait des discussions. Le patron de la CIA, Bill Burns, et celui du Mossad, David Barnea, ont quitté Doha samedi en fin de journée «pour informer leurs équipes respectives dans leur pays de ce cycle» de négociations, a affirmé cette source sous couvert d'anonymat. Ces pourparlers se sont «concentrés sur les détails et un ratio pour l'échange d'otages et de prisonniers», a-t-elle ajouté.