Le président de l'Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa a été réélu pour un second mandat. L'Assemblée nationale a entériné cette réélection après avoir décidé d'asseoir une coalition de 5 parti qui constitueront le gouvernement qui sera géré par l'ANC. La presse sud-africaine a rapporté que «le parti du Congrès national africain (ANC) a annoncé lundi qu'un total de cinq partis politiques avaient officiellement signé une déclaration d'intention en vue de participer à un gouvernement d'union nationale», et d'ajouter «Ces cinq partis sont l'ANC, l'Alliance démocratique, le Parti de la liberté Inkatha, le mouvement GOOD et l'Alliance patriotique, a indiqué l'ANC dans un communiqué. Le collectif représente 273 sièges, soit 68% des sièges de l'Assemblée nationale sud-africaine», lit-on dans le communiqué publié par l'ANC. Le même communiqué a abondamment expliqué les priorités qui se dressent à ce nouveau gouvernement qui gouvernera sur la base d'une alliance politique bIen déterminée en matière de programme et d'objectifs. Dans ce sens, le communiqué a souligné que «Les priorités et le programme minimum du gouvernement d'union nationale sont pleinement alignés sur les engagements et les politiques de longue date de l'ANC. Nous promettons une croissance économique rapide, inclusive et durable, la création d'emplois, une réforme agraire, l'industrialisation et le développement des infrastructures. Notre objectif est de créer une société juste qui s'attaque à la pauvreté, aux inégalités spatiales, aux problèmes de sécurité alimentaire et au coût de la vie, tout en protégeant les droits des travailleurs et en fournissant des servicesde base de qualité», a affirmé l'ANC qui préside ladite coalition gouvernementale. L'ANC n'a pas cessé d'expliquer aux autres partis qui s'identifient dans la nouvelle coalition gouvernementale en rappelant que «le gouvernement d'union nationale garantirait la représentation de tous les partis participants au sein du gouvernement et des assemblées législatives, en prenant des décisions par consensus et à l'aide de mécanismes de résolution des conflits», a-t-il expliqué. Pour rappel, l'ANc a obtenu lors des dernières «élections générales du 29 mai, 159 des 400 sièges de l'Assemblée nationale, tombant pour la première fois en dessous des 50% nécessaires pour maintenir la majorité absolue dont elle jouissait depuis 30 ans à la chambre basse du parlement», a précisé la commission électorale. Selon les médias sud-africains «l'investiture du chef de l'Etat devrait se dérouler mercredi à Pretoria», et d'ajouter «, le dirigeant de l'Inkhata avait confirmé la rumeur, justifiant sa participation au futur gouvernement par le besoin de «stabilité» pour répondre aux difficultés des Sud-Africains, plombés par un chômage endémique, de fortes inégalités et des coupures de courant récurrentes», précise-t-on. le secrétaire général de l'ANC, Fikile Mbalula, avait annoncé «une percée en vue d'un accord commun, confirmant que la coalition graviterait «autour du centre», après un rejet de tout accord par l'opposition de gauche». C'est cette entente et compromis entre les cinq partis qui a favorisé la réélection rapide du président Cyril Ramaphosa. D'ailleurs le président lui-même a joué un très grand rôle pour convaincre les partis en question afin qu'ils coordonnent politiquement entre eux. A ce propos, Ramaphosa a appelé «tous les partis à travailler ensemble pour former un gouvernement d'union nationale», note-t-on. Il faut rappeler que Ramaphosa «a obtenu 283 voix, loin devant l'autre candidat Julius Malema du parti radical de gauche EFF qui a lui obtenu 44 voix». Le juge Raymond Zondo qui présidait la séanec ea souligné «Je déclare l'honorable Cyril Ramaphosa président dûment élu», a-t-il indiqué. Idem pour le leader de la DA, John Steenhuisen qui a déclaré que «C'est un jour historique et le début d'un nouveau chapitre de construction, de coopération», affirme-t-on.