Point de primes de scolarité, soit 2000DA l'enfant scolarisé, pour les nécessiteux ayant déposé des dossiers dans divers établissements. Par définition, cette attribution de l'Etat aux plus démunis, sert normalement aux parents d'élèves de cette couche sociale à acheter les fournitures scolaires. Depuis la rentrée à ce jour, rien ne pointe à l'horizon et ceci inquiète sérieusement les nécessiteux dont la majorité s'est endettée et attend cette «perle rare» pour rembourser. L'on parle par-ci, par-là de listes qui ne sont pas encore prêtes (depuis le mois de septembre), d'autres montrent du doigt les lenteurs administratives. «Si prime de scolarité il y a, elle va changer de nom pour s'appeler prime de l'Aïd», dira un père de famille. Côté autorités locales, on raconte «que tout est prêt» et malheureusement les concernés ne voient rien venir. «Les hauts responsables ont fait leur boulot, c'est au niveau local que ça traîne et là, il va falloir situer les responsabilités, mais bien les situer afin que cela ne traîne plus. D'ailleurs, il n'y a pas que l'argent destiné à la prime de scolarité des nécessiteux qui se trimbale de tiroir en tiroir entre la wilaya et les daïras, il y a beaucoup de choses qui ne vont pas à ce même niveau», rétorquera une autre personne, démunie et concernée par cette fameuse prime. Au train où vont les choses et les lenteurs du Ramadhan aidant, si régularisation il y aura, elle ne se fera certainement qu'après l'Aïd. Prime de scolarité dites-vous?