Les chiffres sont effrayants. En effet, 75 morts et 1033 blessés est le bilan exact des accidents survenus lors de la semaine s'étalant du 25 au 31 du mois dernier. S'agissant de la semaine précédente, le bilan n'était pas moins sanglant car l'on a enregistré pas moins de 68 morts et 869 blessés sur l'ensemble des 499 accidents survenus sur l'ensemble du territoire national. C'est Boumerdès qui a enregistré le plus lourd bilan avec 6 morts. Constantine, quant à elle, a enregistré 67 accidents durant cette période, ce qui la place en première position. Il est à signaler que dans un communiqué de la Gendarmerie nationale parvenu, hier, à notre rédaction, l'on a mentionné les différents chiffres qui augmentent crescendo. Le nombre d'accidents a connu une hausse de 60 accidents en une semaine, celui des morts de 5 et celui des blessés, 140. Le classement des wilayas par nombre d'accidents fait ressortir, selon les mêmes sources, la wilaya de Sétif en première position enregistrant 46 accidents, suivie d'Alger avec 36 et Blida et Aïn Defla avec 26 accidents chacune. Parmi les causes majeures, les 124 cas recensés concernent la perte de contrôle du véhicule et dépassent largement l'excès de vitesse (99 cas), les dépassements dangereux (55 cas), l'indifférence des piétons (46 cas) et finalement l'enfreinte du code de la route (30 cas). Les routes, quant à elles, qui engendrent le plus lourd bilan en termes de mortalité routière sont pratiquement les mêmes. Les RN05, 03, 02, 44, 04, 01, 16 et 23 sont celles les plus redoutées à l'échelle nationale. Malgré les lourdes sanctions pénales et financières, relevant de la révision du code de la route, les routes demeures ensanglantées par les chauffards qui continuent à faire des victimes sans se rendre compte que la voiture n'est autre qu'un engin meurtrier. Parmi les sanctions répertoriées durant la semaine écoulée, l'on enregistre le retrait immédiat du permis de conduire, dont le chiffre global est de 1052 retraits contre toute transgression routière. La région du centre enregistre, à elle seule, un taux de mortalité routière estimé à 17,17%. Le nombre d'accidents augmente, celui des sanctions aussi. Un paradoxe?