Un an après, le génocide se poursuit en Palestine. La journée d'hier marque le premier anniversaire de l'attaque sans précédent du Hamas en territoire israélien, qui a provoqué des représailles à Ghaza, qui se sont étendues par la suite contre le Hezbollah au Liban. L'aviation de l'armée sioniste n'a pas cessé ses bombardements quotidiens et continue à commettre des atrocités contre les civils à Ghaza et en Cisjordanie. Depuis le 7 octobre dernier, l'armée sioniste mène une agression sauvage contre l'enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d'infrastructures, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent. Le décompte macabre n'arrête pas de s'alourdir. Selon le ministère de la Santé de l'enclave occupée, le bilan de cette escalade génocidaire s'est alourdi hier à 41 825 martyrs et 96 910 blessés suite aux bombardements de l'armée sioniste dans le nord de la bande de Ghaza. Hier encore, plusieurs Palestiniens sont tombés en martyrs et d'autres ont été blessés samedi soir, et le fait que le Hamas ait commis les attaques du 7 octobre ne justifie pas les massacres à grande échelle perpétré par l'entité sioniste, notamment à Ghaza. Devant le génocide qui s'étale dans le temps et l'ampleur prise par le désastre avec un niveau de violence jamais atteint, la communauté internationale est restée impuissante. Il y a tant à dire sur la tragédie humaine qui frappe le peuple de Palestine plongé dans le chaos et que chaque jour apportait son lot de morts particulièrement parmi les enfants et les femmes, l'émoi de l'opinion publique mondiale. Les appels des ONG et les agences de l'Organisation des Nations unies (ONU), tous les efforts à faire cesser les bombardements délibérés et criminels sur les populations civiles de la bande de Ghaza sont restés inaudibles en raison de l'obstination aveugle et meurtrière de l'occupant sioniste. En dénonçant la tournure intolérable prise les événements, les humanitaires qualifient la situation à Ghaza d'«insoutenable» et «inqualifiable» au plan humain. L'échec moral de la communauté internationale face aux atrocités commises par l'armée sioniste est flagrant à trouver une «solution politique». Par ailleurs, l'entité sioniste, qui viole systématiquement les droits de l'homme sous toutes les formes, n'a pas hésité à utiliser la famine à Ghaza, en bloquant la fourniture de services de base ainsi que l'entrée et la distribution à Ghaza de carburant et d'aide humanitaire malgré l'ordonnance juridiquement contraignante rendue en février dernier par la Cour internationale de justice (CIJ). Jusqu'ici, la communauté internationale n'a pas osé imposer un cessez-le-feu immédiat dans l'enclave palestinienne qui subit un pilonnage ininterrompu de l'aviation israélienne. L'Algérie qui n'a de cesse de mettre en garde contre les plans israéliens, visant à faire échouer la solution à deux Etats, dénonce le génocide dans la bande de Ghaza qui dure depuis un an maintenant, et son extension en Cisjordanie et au Liban. Cette escalade multiforme dans la région n'aurait pas eu lieu si la communauté internationale avait pris des mesures fermes. Il est impératif qu'elle (la communauté internationale, ndlr) agisse de toute urgence pour mettre fin à cette tragédie et rétablir le peuple palestinien dans son droit d'établir son Etat indépendant et souverain. Il est inacceptable que les Palestiniens continuent de mourir sous les bombes de l'entité sioniste, assurée du soutien indéfectible des puissances occidentales, à leur tête les Etats-Unis. Cette entité entend poursuivre sa barbarie jusqu'à l'annihilation du Hamas et du Hezbollah.