Agissant sur la base de renseignements, les services de sécurité de la Gendarmerie nationale sont parvenus, au cours de ces derniers jours, à mettre hors d'état de nuire un groupe armé composé de près d'une quinzaine d'éléments, a-t-on appris de sources sûres. C'est suite à des révélations d'un repenti aux services de la gendarmerie, exerçant au niveau de la wilaya de Djelfa, que ce coup de filet a été possible dans le cadre de la lutte antiterroriste. Ce groupe, selon les premiers éléments de l'enquête, activant dans la plus grande discrétion ont souligné les mêmes sources, agissait au niveau des régions Aoume El Aïdham, El Batna, Fidh et El Méliha. Les recherches n'avaient duré que quelques dizaines de jours. L'arrestation du groupe a permis également la découverte d'une importante cache à El Méliha, qui contenait des explosifs, des produits chimiques, de la littérature subversive, des armes à feu et blanches ainsi que des munitions. La quinzaine d'éléments ont été présentés lundi devant le magistrat instructeur et placés sous mandat de dépôt sur ordre du représentant du ministère public. Ils devront répondre des chefs d'inculpation de constitution de groupe armé, activité terroriste, détention illégale d'armes de guerre et d'armes à feu. A noter que ce groupe n'a pas été identifié comme appartenant au Gspc, du fait, ont ajouté les mêmes sources, qu'il activait pour son propre compte. A cela, on ajoute que le même groupe était derrière la tentative d'assassinat de policiers qui étaient à bord d'un véhicule. Toujours dans le cadre de la lutte antiterroriste, des sources judiciaires ont indiqué que 174 terroristes qui activaient au niveau de la wilaya de Skikda, ont bénéficié des dispositions de la charte pour la paix et la réconciliation nationale notamment, les trois qui se sont récemment rendus à l'ambassade d'Algérie en Grande-Bretagne et dont les dossiers ont été transférés à l'administration judiciaire au niveau de la wilaya de Skikda, ville dont ils sont originaires. On souligne dans ce même contexte que pour ces trois-là, les procédures ont été entamées bien avant la fin de la date d'expiration du délai relatif à l'application du processus de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale.