Avec une recharge de 200DA, le client gagne une chance pour devenir millionnaire. Orascom Télécom Algérie (OTA) est un investisseur heureux. En décembre prochain, il aura atteint quelque dix millions d'abonnés. Et pour fêter cette réalisation et terminer l'année 2006 en beauté, le patron d'Orascom Algérie Télécom (OTA), Hassan Kabbani, a dévoilé la recette pour devenir riche avec Djezzy, lors d'un point de presse qu'il a animé au siège de la direction générale à Dar El Beida (Alger). L'opérateur de la téléphonie mobile décide de lancer, à partir d'aujourd'hui, «la promotion des 10 millions» qui durera dix semaines. Durant toute cette période, Djezzy offrira la chance à onze Algériens de devenir riches. Dix d'entre eux seront millionnaires et le onzième sera milliardaire. Le principe de cette nouvelle promotion est simple: il suffit de recharger sa carte Djezzy. Ainsi avec une recharge de 200DA, le client gagne une chance pour devenir millionnaire. La recharge de 200DA offre deux chances; celle de 500 DA en offre cinq...la carte de 1000DA offre 100 fois plus de chance pour décrocher le gros lot, ainsi de suite durant les dix semaines que durera cette promotion. L'opérateur ne s'arrête pas là. Il décide de toucher, à l'occasion de cette «fête», tous les clients qui lui sont fidèles en leur offrant un cadeau. «L'offrande» consiste en une communication aux meilleurs tarifs vers tous les réseaux. En d'autres termes, toutes les communications quel que soit le réseau seront les mêmes qu'une communication faite de Djezzy à Djezzy (5DA les 30 secondes et 10DA la minute). Djezzy n'oublie pas également les clients possédant le post-payé qui auront également 20 minutes de communication gratuite offertes en novembre et en décembre pour les profils Djezzy Classic, Djezzy Entreprisse et Djezzy Control. «Nous avons lancé cette promotion pour célébrer cette belle réalisation par notre entreprise devenue un exemple de réussite en Algérie» a déclaré, satisfait, Hassan Kabbani lors de la conférence de presse. Enumérant les points positifs de l'ouverture du secteur des télécommunications en Algérie, le conférencier cite la création des richesses par le payement direct des licences par les opérateurs, la création de l'infrastructure, la démocratisation de l'outil, la formation et le savoir-faire des techniciens et d'ingénieurs, la création d'emplois directs et enfin la contribution du service à la rentabilité et la performance économique. «En quelques années, l'Algérie est placée parmi les plus grands pays où s'est développée la téléphonie mobile» souligne le patron de OTA qui veut faire de cette réussite un argument valable et un exemple à même de convaincre les investisseurs étrangers encore réticents envers le marché algérien. Avec un investissement estimé par les responsables de Djezzy à 2,4 milliards de dollars, cet opérateur revendique la place non seulement de leader dans son domaine, mais de premier investisseur étranger en Algérie. Pour satisfaire ses dix millions de clients, Djezzy emploie quelque 3700 personnes, «un nombre qui est dans les normes internationales». Actuellement, c'est le tiers de la population algérienne qui utilise le réseau de OTA. Cet opérateur, à l'action, timide à ses débuts en 2002, a réalisé en quatre ans une ascension fulgurante. Il a défié les risques économiques et les aléas sécuritaires en venant s'implanter en Algérie. «Je dis que le climat des investissements en Algérie s'est amélioré et les opportunités sont très attractives» a indiqué M.Kabbani, soulignant, le groupe Orascom auquel appartient OTA «est aujourd'hui très intéressé par les créneaux que sont les banques, la construction, le tourisme et même les médias». Revenant sur l'opération de solidarité durant le mois de Ramadhan, M.Kabbani l'a qualifiée de réussite totale: «Nous avons passé la commande des cliniques mobiles. Nous attendrons encore deux à trois mois pour qu'elles soient prêtes et les distribuer ensuite» a-t-il rassuré. Interpellé sur la controverse survenue à propos du numéro 99, le conférencier affirme que «l'Arpt est souveraine dans son travail et nous n'avons aucune contestation à faire à ce niveau».