Retour remarquable de l'activité partisane durant le week-end. Ce regain d'intérêt pour les activités publiques traduit une nouvelle étape politique où les partis veulent s'impliquer, dans le cadre d'un travail de mobilisation et de conscientisation de la société sur les questions cruciales qui engagent l'Algérie aux niveaux national, régional et international. Dans ce registre, le Mouvement de la société pour la paix (MSP), s'est exprimé, par la voix de son président, Abdelali Hassani Cherif, sur les priorités auxquelles le pays doit s'intéresser afin d'y faire face. Dans ce sens, le président du MSP a exhorté, à partir de Biskra, «la classe politique à défendre les acquis obtenus dans le pays depuis son indépendance», a-t-il souligné lors d'une conférence régionale des cadres de son parti. Cet appel du MSP a défendre les avantages de l'indépendance montre, on ne peut mieux que ce Mouvement veut se focaliser sur la question liée aux intérêts de la nation comme une démarche lui permettant de se rapprocher davantage du discours des partis dont le discours est caractérisé par une connotation nationaliste, à l'image du FLN et du RND. Dans le même sillage, Abdelali Hassani Cherif, a déclaré que «la classe politique doit défendre les intérêts suprêmes du pays et contrer les provocations visant à infléchir les positions fermes de l'Algérie en faveur des causes justes et des peuples opprimés»; et d'ajouter: «Notre formation politique fait des valeurs de la glorieuse révolution sa ligne directrice et continuera à servir le pays et à défendre les principes de la Déclaration de Novembre 1954, le MSP étant conscient de l'ampleur des défis auxquels est confronté le pays», a-t-il précisé. Quant au président du parti Sawt Echaâb, Lamine Osmani, il a appelé à «faire progresser le travail politique et à changer la façon d'opérer, en adoptant une vision moderne pour être au diapason des développements et faire face aux défis», a-t-il signalé lors d'une rencontre régionale avec sa base militante, dans les wilayas de l'est et du sud-est du pays, en prévision du congrès national prévu début février 2025. Dans le même registre, Osmani a précisé que «sa formation politique fonde sa vision future du travail politique sur la modernité, la crédibilité et l'efficacité du rendement»; et de poursuivre: «J'appelle les militants de mon parti à «oeuvrer dans ce sens, en prenant l'initiative d'attirer les jeunes compétences, d'en faire une force efficace, sachant travailler selon les méthodes modernes de l'action politique. L'évolution des méthodes de travail politique «impose au parti, à l'ère de la numérisation et de la technologie, de réfléchir à l'élaboration d'un concept en phase avec la réalité et ses défis, et qui permet de faire progresser la scène politique nationale», a-t-il affirmé. Concernant le Mouvement Ennahda, l'activité durant ce dernier week-end s'est concentrée sur la réunion du Bureau national. La réunion s'est intéressée au volet consacré à l'examen des questions nationales et internationales et au suivi des affaires organisationnelles du parti. Dans ce sens, le secrétaire général du Mouvement, Mohamed Douibi, a exprimé, à ce propos «sa fierté pour les hauts faits d'armes des chouhada et leurs sacrifices suprêmes pour le recouvrement de l'indépendance, et ce dans le contexte des festivités de la commémoration du 70e anniversaire du déclenchement de la glorieuse révolution de Novembre», et de dire en plus: «La nécessité d'exiger de la France des excuses et une indemnisation pour les crimes commis contre le peuple algérien», a-t-il indiqué. Pour le parti Talâie El-Houriyet, il est important de noter que la démarche de l'Algérie en ce qui concerne la défense de la Mémoire nationale soit défendue par l'ensemble de la classe politique, en « soutenant la position du chef de l'Etat sur cette question stratégique», lit-on dans le communiqué. Ce parti a fait allusion au volet économique, rappelant que «les forces de l'argent sale de l'ancien régime font tout pour saborder la dynamique en cours sur les plans économique et social, que mène le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Il faut que tout le monde se mobilise contre ces ennemis de la nation», précise-t-on. La classe politique soutient, de manière générale, une démarche reflétant l'importance de la défense des acquis de l'indépendance et la sauvegarde de la souveraineté nationale.