En fêtant le sixième anniversaire de sa naissance avec les enfants cancéreux du Centre Pierre et Marie Curie, à Alger, le journal L'Expression a voulu rester fidèle à la tradition bien algérienne qui consiste à toujours demeurer solidaire des personnes malades. Rendre le sourire à un enfant, voir refleurir l'espoir sur son visage, que peut-on désirer de plus, tant il y a des choses qui n'ont pas de prix. Six ans, c'est tout un symbole: c'est l'âge où les enfants vont à l'école, l'âge où ils font leurs premiers pas dans la vie. Pour L'Expression, qui est réalisé au quotidien par une équipe bariolée, constituée d'anciens et de nouveaux journalistes, chacun apportant sa touche à un travail collectif passionnant, cette rencontre voulue avec les enfants malades, en compagnie de l'équipe médicale compétente et dévouée, emmenée par le professeur Bouzid, est d'abord un acte citoyen. Cet anniversaire est d'autant plus intéressant qu'il a été célébré en présence de nos confrères de la presse écrite, parlée ou audiovisuelle, qui étaient nombreux à l'amphithéâtre du Centre Pierre et Marie Curie, où s'est déroulée la cérémonie. En six ans, le journal L'Expression a connu des hauts et des bas, parvenant à se frayer sa voie dans un chemin semé d'embûches, et dans un contexte difficile, tant il est vrai que l'information est une matière très sensible, marquée par le stress, des pressions, des enjeux de toutes sortes. Lorsque L'Expression a été lancé, un certain novembre 2000, il y avait déjà un grand nombre de titres, notamment des quotidiens, et pour d'aucuns, c'était une gageure que de se lancer dans cette aventure. Aujourd'hui, il apparaît que la fraîcheur et la tonalité apportées par notre quotidien, trouvaient leur différence et prouvaient leur originalité dans le paysage médiatique algérien, preuve en est que toutes les pistes n'ont pas été explorées et que d'autres voies sont possibles. Cela veut dire que la presse algérienne, -et l'information en Algérie-, est un ensemble contrasté, avec ses points forts et ses faiblesses, et que c'est un travail à faire au quotidien, vingt fois sur le métier remettant son ouvrage, avec cet espoir justement de parvenir à élaborer une information citoyenne, au service des lecteurs, en couvrant les grandes activités nationales, qu'elles soient officielles ou non, mais sans omettre de traiter justement des couches populaires et des franges marginalisées de la société, comme ces enfants malades et tous ceux qui sont hospitalisés.