La presse française poursuit sa longue série d'attaques contre l'Algérie, farfouillant dans ses archives la moindre information et n'importe quelle piste pour calomnier. Elle tente par tous les moyens de se convaincre que l'Algérie est redevable à la France. C'est la seule balle qui reste dans le barillet des Zemmour et consorts pour se convaincre qu'après son départ d'Algérie, la France continue de nourrir, soigner et faire rêver les Algériens. Ces nostalgiques d'une époque coloniale à jamais révolue refusent d'admettre la réalité. Celle que leur pays traîne plus de 3 000 milliards de dollars de dette publique, au moment où l'Algérie est totalement désendettée. Cette réalité les dérange certainement et feignant d'oublier que pour cette raison, notamment, l'Algérie est un pays respectable parce qu'il a toujours respecté ses engagements financiers. La réponse cinglante sur la supposée aide publique au développement que la France consacrerait chaque année à l'Algérie devrait suffire pour que l'extrême droite regagne sa tanière. Mais ce serait mal la connaître. Les médias français à la botte des racistes croient avoir trouvé une bonne flèche à décocher. C'est ainsi qu'ils ont déterré la prétendue dette algérienne détenue par les hôpitaux français. Un vieux serpent de mer qu'ils ressortent pour induire l'opinion publique en erreur. Mais la réalité des faits est ce qui se dit et s'écrit sur des prétendues factures de soins non payées par l'Algérie auprès des hôpitaux français relève du mensonge et de la mauvaise foi qui alimentent cette campagne haineuse contre l'Algérie. Une campagne où tous les coups sont permis.La vérité sur ces impayés est on ne peut plus claire. Elle est docum entée, puisque des traces écrites existent. Il faut donc savoir que dans le cadre de la convention algéro-française de sécurité sociale relative aux soins dispensés en France aux ressortissants algériens, l'Algérie a payé rubis sur ongle l'ensemble de ses factures. Le bilan est limpide et même vérifiable. Les chiffres ne mentent pas. De 2010 à 2019, 93 700 815,64 d'euros ont été transférés aux hôpitaux français. De 2020 à 2024, ce sont pas moins de 23 263 322,55 d'euros qui ont connu le même chemin. Des sommes au centime près. L'Algérie paye toujours ses dettes lorsqu'elles sont justifiées. D'ailleurs, n'est-ce pas Alger qui ne cesse de demander à la partie française de tenir une réunion de la commission mixte pour apurer ses créances d'un montant de 2 537 194,23 d'euros (frais d'hospitalisation de 2018 à 2024), une somme du reste pas aussi affolante que cela ? Cette réunion que la partie française évite est une étape cruciale pour arrêter les sommes exactes des dus. Et seulement des dus justifiés comme étant des prestations fournies à des citoyens algériens, car il ne faudrait pas non plus abuser de la bonne disposition de l'Algérie à payer. Et pour cela, il est impératif que ces factures soient bien celles de citoyens algériens soignés dans les hôpitaux français, sous les formes d'usage de la prise en charge bel et bien définies. Car, il est devenu courant dans les établissements sanitaires de France de marquer des patients à tort et à travers, probablement des non-Algériens, sur le très commode «carnet de dette» d'Alger. Et d'ailleurs, si cela intéresse ces médias français de la haine, l'Algérie ne transfert plus ses ressortissants vers les hôpitaux français.