Deux Palestiniens sont tombés en martyrs jeudi soir, sous les balles des forces d'occupation sionistes, à Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée, a rapporté l'agence de presse Wafa. L'Autorité générale des affaires civiles a annoncé avoir informé le ministère de la Santé de la mort en martyr de Yazan Hatem Atiya Al Hassan de Jénine et Amir Ahmed Abdel Rahman Abou Hassan de la ville de Yamoun, à l'ouest de Jénine a précisé Wafa, relevant que les corps des deux Palestiniens n'ont pas été restitués à leurs familles. De son côté, le Croissant-Rouge palestinien avait précédemment rapporté que ses équipes à Jénine avaient été blessées par des éclats d'obus, dont des femmes d'une cinquantaine d'années. Un avion de guerre sioniste a bombardé jeudi un bâtiment à l'intérieur du camp de Jénine avec deux missiles. Les forces d'occupation sioniste assiègent complètement le camp depuis dix jours, entravant l'arrivée des ambulances et empêchant les équipes de presse d'y entrer pour couvrir la situation, au milieu de destructions généralisées de biens et d'infrastructures publiques et privées. Au Liban, l'armée israélienne a attaqué dans la nuit plusieurs cibles du mouvement Hezbollah, malgré un cessez-le-feu en vigueur depuis fin novembre. Un des sites visés renferme une «infrastructure souterraine, utilisée pour le développement et la fabrication d'armement», a prétendu l'armée sioniste, qui dit avoir également attaqué des installations «à la frontière syro-libanaise». Jeudi, elle avait annoncé avoir «intercepté» un drone du Hezbollah, lancé selon elle en direction du territoire israélien. L'entité sioniste a libéré jeudi 110 prisonniers palestiniens, dont 30 enfants, en échange de huit prisonniers sionistes libérés par le mouvement de résistance palestinien Hamas, dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu à Ghaza. Deux bus de prisonniers palestiniens sont arrivés à Ramallah, en Cisjordanie occupée, sous les ovations de centaines de personnes, selon des médias sur place. La plupart ont été transférés à Ramallah, d'autres à El Qods-Est occupée, et d'autres encore vers la bande de Ghaza, soumise à plus de 15 mois d'agression sioniste. Plus tôt dans la journée, le Hamas avait remis à la Croix-Rouge internationale trois prisonniers de guerre sionistes et cinq autres de nationalité thaïlandaise. Il s'agit de la troisième opération d'échange de prisonniers et d'otages entre le Hamas et l'entité sioniste dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu à Ghaza, entré en vigueur le 19 janvier, et dont la première phase doit durer six semaines. Cette première étape prévoit la libération de 33 prisonniers sionistes contre quelque 1 900 détenus palestiniens. L'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) poursuit ses activités dans tous les territoires palestiniens occupés, y compris à El Qods-Est, malgré l'entrée en vigueur jeudi d'une nouvelle loi de l'entité sioniste interdisant son travail, a assuré le porte-parole du SG des Nations unies, Stéphane Dujarric. «Ils continuent à fournir leur aide et leurs services aux communautés qu'ils assistent. Les cliniques de l'Unrwa en Cisjordanie, y compris à El Qods-Est, sont ouvertes. Et les opérations humanitaires à Ghaza continuent», a déclaré Dujarric. « L'Unrwa continuera à assurer son mandat, comme l'a dit très clairement (son chef Philippe) Lazzarini, jusqu'à ce qu'elle ne le puisse plus», a-t-il ajouté. Il a toutefois précisé qu'aucun employé n'était plus présent au quartier général de l'agence à El Qods-Est, s'occupant principalement de tâches administratives. « Nous avions pris des précautions. Tout l'équipement à l'intérieur (du quartier général), les dossiers, les ordinateurs, ont été retirés, ainsi que les véhicules», a-t-il noté.