Les activités politiques tournent au ralenti. Cette fin de semaine coïncidant avec le début du mois de Ramadhan a été caractérisée par une faible activité partisane. Voulant maintenir sa domination au niveau de la chambre haute du Parlement, le FLN poursuit la mobilisation de ses élus locaux en prévision des sénatoriales, prévues le 9 mars prochain. Dans ce contexte, le secrétaire général du parti, Abdelkrim Benmbarek a supervisé ce vendredi à Batna un regroupement régional des élus des wilayas de l'est du pays, et ce, dans le cadre des préparatifs du renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation. L'ex-parti unique présent dans la majorité des assemblées locales, présentera des candidats dans 56 sur les 58 wilayas, sachant qu'une trentaine sur 54 au total de ses sénateurs sont concernés par le prochain renouvellement. Le vieux parti a déposé 104 dossiers de candidature, dont 48 ont été rejetés par l' Anie pour diverses raisons : le lien du candidat avec l'argent sale et des affaires douteuses, la non-régularisation de sa situation vis-à-vis de l'administration fiscale ou encore du fait de l'absence de l'attestation de parrainage dûment signée par le premier responsable du parti. La course pour l'obtention de sièges au Conseil de la nation se jouera entre les candidats issus d'une dizaine de partis. Lesquels devront s'atteler au cours de cette première semaine de Ramadhan à mobiliser et à faire aboutir les alliances nouées au niveau local. Notons que pas moins de 426 candidats, dont 177 indépendants et 249 parrainés par 20 partis politiques s'affronteront lors de cette compétition électorale. Pour sa part, le PT poursuit ses rencontres organiques. Après Tougourt , Oran, cette formation a organisé, hier, une réunion de ses militants à Mila. Cette rencontre a été supervisée par un membre du bureau politique. Ce parti projette de tenir des réunions de ses bureaux de wilayas durant ce mois de Ramadhan. De son côté, le RCD a célébré son trente-sixième anniversaire aux Ouadhias dans la wilaya de Tizi Ouzou. Dans son allocution prononcée en cette occasion, le président du parti, Atmane Mazouz, a soutenu que malgré la situation difficile à laquelle est confronté le pays, l'espoir demeure. « L'Algérie a en elle les ressources, humaines et naturelles, pour se relever. Encore faut-il le courage politique d'engager une véritable fondation des institutions », a-t-il estimé. Il plaide pour « l'engagement d'un dialogue national » qu'il a qualifié d' « urgence vitale ». « Il est temps de convoquer une véritable conférence nationale inclusive, où toutes les forces vives de la nation — partis, société civile, diaspora, intellectuels — pourront définir ensemble les contours d'une vraie nouvelle Algérie », a-t-il souligné. « Un tel consensus permettra d'engager en urgence des réformes économiques structurelles. Sortir de la dépendance aux hydrocarbures est une nécessité vitale », a-t-il poursuivi. Sur le plan économique , il a estimé que « l'Algérie doit diversifier son économie en soutenant l'entrepreneuriat, les énergies renouvelables, l'agriculture et le tourisme ».