Le ministre de l'Education nationale Mohamed Seghir Saâdaoui, a présente, hier, ses condoléances aux familles des victimes de l'accident de la circulation survenu à Saïda. « C'est avec une profonde tristesse et une grande affliction que le ministre de l'Education nationale, Mohamed Seghir Saâdaoui, a appris la nouvelle de l'accident survenu à un bus de transport scolaire dans la commune de Béni Thabet, daïra de Youb, wilaya de Saïda, au cours duquel un de nos élèves, scolarisé à l'annexe du lycée Malek Bennabi, a perdu la vie », indique un communiqué rendu public par la tutelle. Le ministre a également souhaité un prompt rétablissement aux autres blessés. La famille de l'éducation est en deuil. Le drame a coûté la vie un écolier. 23 personnes ont été blessées dans cet accident impliquant un bus scolaire et un camion. Le choc a été particulièrement violent et a causé des blessures de degrés divers, quatre élèves se trouvent dans un état critique. Une autre personne est grièvement blessée. Elle se trouve en soins intensifs, tandis que les autres sont prises en charge par une équipe médicale spécialisée. Selon Sellakh Rachid, chargé de communication de la direction de la Protection civile « l'accident s'est produit sur la Route nationale N°58, dans la région d'Aïn El Beïda, au niveau de la commune de Doui Thabet, lorsqu'un bus scolaire transportant des élèves des paliers moyen et secondaire est entré en collision avec un camion, causant la mort sur le champ d'un élève. Le wali de Saïda, Amoumène Mermouri, s'est rendu sur les lieux de l'accident pour constater les faits, avant de se diriger vers l'hôpital afin de s'enquérir de l'état de santé des blessés. Mais au-delà de la compassion, des questions s'imposent d'elles-mêmes. Jusqu'à quand va-t-on continuer à compter les morts sur nos routes ? Et surtout, quand prendra-t-on des mesures fermes contre les comportements irresponsables de certains conducteurs ? Que s'est-il réellement passé ? À qui incombe la responsabilité du drame, le chauffeur du bus ou celui du camion? Ces questions restent sans réponses, en attendant les résultats de l'enquête ouverte par la GN afin de déterminer les circonstances exactes de cette catastrophe. Il y a lieu de noter, dans ce sens, qu'un tel accident ne peut se produire sur une route à double sens. La piste d'un dépassement dangereux est privilégiée. En dépit des nombreuses campagnes de sensibilisation animées à leur adresse et la multiplication des contrôles routiers, un autre chauffard a été impliqué dans un accident de bus scolaire mortel. Le mois dernier avait, hélas, débuté par un accident similaire, étant survenu à la wilaya de Tiaret, dans laquelle deux élèves innocents ont trouvé la mort et 33 autres ont été blessés. Le président de la République avait présenté ses condoléances ». Mais pas que cela. Tebboune avait également lancé un appel à toutes les institutions et instances concernées à intensifier leurs efforts et à redoubler de vigilance pour éradiquer le terrorisme routier, qui a, une fois de plus, frappé nos enfants en plein mois sacré». L'hécatombe routière continue. Des mesures , en dépit de celles prises à ce jour pour l'éradiquer. Il apparaît de plus en plus évident qu'un durcissement des sanctions à l'encontre des contrevenants au Code de la route s'impose à nouveau. Les poids lourds, les autobus scolaires et les taxis collectifs sont régulièrement impliqués dans des accidents souvent graves. Certes, des mesures ont déjà été prises pour tenter d'enrayer un phénomène devenu préoccupant, tant le nombre de drames routiers atteint désormais des niveaux alarmants. Mais bon nombre de ces dispositifs peinent à voir le jour. Le permis à points, par exemple, maintes fois annoncé, reste à ce jour lettre morte. Même constat pour l'introduction du chronotachygraphe, un outil de contrôle du temps de conduite, régulièrement recommandé par la Gendarmerie nationale et la Protection civile. Il serait peut-être temps de passer des intentions aux actes !