La route continue de compter ses victimes. En effet, 59 personnes ont été tuées et 617 autres blessées dans 403 accidents de la circulation survenus à travers les quatre coins du pays, et ce en l'espace de six jours seulement, a indiqué un communiqué de la Gendarmerie nationale. S'agissant des régions les plus touchées, celles du Nord arrivent en première position, a indiqué la même source. Du Sud ou du Nord, de l'Est à l'Ouest, l'important est que la route tue toujours et le fera encore. Il convient de rappeler que dans la région centre, la capitale, à elle seule, a enregistré 28 accidents, suivie de Blida (21 accidents) et de Tipasa (12 accidents). Concernant la région ouest, elle comptabilise 40 accidents répartis entre Oran, Mostaganem et Aïn Defla, ayant enregistré respectivement 17, 12 et 11 accidents. La région est, quant à elle, clôt ce décompte macabre qui hante, au quotidien, les usagers de la route. Lequel décompte concerne essentiellement trois wilayas, Sétif (22 accidents), Bouira (16) Oum El- Bouaghi, M'sila et Mila (13 accidents). Concernant les raisons de ce bilan, l'homme est le premier responsable de cette hausse inquiétante de mortalité routière. «Ces accidents sont dus essentiellement à la perte de contrôle du véhicule, l'excès de vitesse, les dépassements dangereux, l'insouciance des piétons, outre le non-respect de la distance de sécurité» lit-on dans le communiqué de la Gendarmerie nationale. Jusqu'à quand les familles algériennes continueront-elles à compter, leurs morts? Ces victimes d'une mort absurde, car évitable si la conscience des uns et des autres, notamment des conducteurs, ne va pas à l'encontre de la loi. D'ailleurs, certains ne daignent même pas effectuer le contrôle technique automobile. En effet, des véhicules hors d'usage continuent de circuler et causer des dégâts tant matériels qu'humains.