Cette fois-ci, c'est confirmé, le Ahly Bordj Bou Arréridj est bel et bien le signe indien des clubs égyptiens. En effet, après sa qualification historique au Caire face à El Ismaïli grâce aux tirs au but, le CABBA s'est une nouvelle fois distingué en allant accrocher le Zamalek qui n'est autre que le quadruple champion d'Afrique et ce, en obligeant ce dernier au partage des points (2-2). Une rencontre qui entre dans le cadre de la première journée de la phase des poules de cette Champion's league arabe. Pourtant, les Pharaons ont bien débuté cette confrontation algéro-égyptienne en ouvrant la marque dès la 30' minute grâce au penalty transformé avec brio par l'international, Amr Zaki. Mais grâce à la volonté et la détermination des Algériens, l'intenable Boudjelid a réussi à remettre les pendules à l'heure dès la 79' minute malgré la légère domination des Egyptiens. C'est à partir de ce moment précis que les locaux avaient compris qu'en face se trouvait une formation algérienne bien décidée à ne pas lâcher prise de sitôt. Et il a fallu attendre les derniers instants de cette rencontre pour assister à un vrai coup de théâtre. En d'autres termes, cette fin de match était vraiment palpitante, caractérisée par un suspense hors normes. En effet, on jouait la deuxième minute du temps additionnel lorsque l'attaquant du Zamalek, Ahmed Hamza, parvient à libérer tous les siens en inscrivant le second but. Mais, cette joie n'a duré que quelques instants seulement puisque, le récidiviste Boudjelid remet ça en égalisant à nouveau lors de l'ultime minute de ce match intense. Les partenaires de l'international Abdelhalim n'ont croyaient pas leurs yeux ainsi que le petit public qui s'est rendu au Cairo Stadium. Par contre, la joie était immense dans le camp algérien après le coup de sifflet final. Un grand bravo aux hommes de Mustapha Biskri qui ont, une nouvelle fois, hissé très haut le drapeau national en réalisant un nouvel exploit sur la terre des Pharaons qui ne réussissait pas vraiment au football algérien en général. Mais avec les deux coups de maître des Criquets, la suprématie égyptienne fera désormais partie des mauvais souvenirs seulement. La seul fausse notre de cette rencontre, est incontestablement le geste de trop de l'attaquant Mohamed Mehdaoui qui n'a rien trouvé d'autre à faire que de cracher sur l'arbitre de la rencontre après son expulsion à la 90'+2.