Le trophée a été remis au président-directeur général de l'entreprise par le chef du gouvernement. L'entreprise nationale du sel Enasel s'est vue décerner le Prix de la qualité pour l'année 2006. Il a été remis, cette année, à l'occasion de la 11e Journée nationale de la normalisation, inaugurée, hier, matin à Alger, par le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem qui a remis le trophée au président-directeur général de l'entreprise, Ferhat Taha Hassine, en présence de plusieurs membres du gouvernement et capitaines d'industrie. Une dizaine d'entreprises étaient en lice pour cette distinction annuelle. Le 2e prix a été décroché par l'entreprise de produits métalliques Alrim, (Algérienne de réalisation d'équipement et d'infrastructures métallurgiques) chargée de la réalisation de charpentes métalliques pour locaux industriels et même parfois pour quelques habitations particulières, ceci clés en main alors que le troisième mérite est revenu à la firme Hydro-aménagement. Dans une brève allocution et après avoir souligné l'adhésion bien comprise du gouvernement à «l'importance de la qualité et de la technologie dans la vie de l'entreprise», facteur déterminant pour la réussite d'une entreprise, Belkhadem a estimé que c'est là «un outil pour pérenniser la notion de culture de perfectionnement au sein de l'entreprise». Il faut, a-t-il dit, donner à cette journée-symbole son importance car elle constitue pour «nos produits un passeport à l'exportation grâce aux efforts déployés dans le sens d'une véritable mise à niveau qui devra améliorer la compétitivité et la rigueur dans la gestion». Cet effort sera poursuivi par l'Etat pour améliorer la qualité du produit algérien à travers son nouvel organisme d'accréditation, Algérac a-t-il précisé. Insistant sur le rôle des organismes nationaux de certification, notamment dans la protection du consommateur et de l'environnement, le chef du gouvernement a relevé que «toutes les dispositions ont été prises afin d'enraciner la culture de la qualité en Algérie et d'élargir cet atout de plus en plus crucial à tous les secteurs». Les instructions énoncées par Belkhadem sont d'autant importantes du fait que la concurrence frappe fort à nos portes depuis l'accord d'association avec l'UE, en 2005. Le ministre de l'Industrie, Mahmoud Khedri a, de son côté, souligné que la qualité et les normes en la matière étaient impératives et essentielles car elles permettent d'assurer les capacités d'exportation de l'entreprise. Exprimant sa satisfaction pour le Prix décerné à son entreprise (Enasel), le président-directeur général Taha Hassine, a déclaré à L'Expression que «ce succès a été remporté avec les meilleures armes dont la qualité du produit sur laquelle repose la stratégie de notre entreprise qui lutte pour gagner des places sur les marchés national et international». Créée en 1983, Enasel emploie quelque 800 employés et a investi 1,5 milliard de dinars depuis 2004 dans l'équipement pour produire 400.000 tonnes/an dont 50.000 sont exportées chaque année vers la France et l'Espagne. Elle dispose de l'ISO 9001 de management depuis 2004 et vient d'arracher la distinction Tedj de l'Ianor pour le sel alimentaire iodé produit selon les normes NA-6351. Avec un chiffre d'affaires de 1,3 milliard de DA en 2005, l'entreprise emploie 900 personnes activant dans six unités de production et quatre de distribution pour une production totale de 350.000 tonnes de sel. Pour rappel, le Prix algérien de la qualité était revenu, en 2005, à l'entreprise publique BCR (Boulonnerie-coutellerie-Robinetterie).