En sus des potentialités et richesses touristiques inexploitées, sur une bande du littoral évaluée à 150 km, cette région possède aussi des richesses industrielles. En sus des potentialités, un certain nombre de mines et exploitations pétrolifères méritent d'être explorées. A Tliouanet, Oued M'zila, El Kalaâ (w.de Relizane), Aïn Nouissy, Aïn Sidi Cherif, Oued El Kheir. Entre la Macta et la Stidia, un grand filon de soufre est signalé. Si l'on rapproche les conditions de cet affleurement, au bord de la mer, de celles dans lesquelles sont constatées, d'abord celui de Hassasna près de Marsat El Hadjadj, puis le jaillissement des sources sulfureuses de Aïn Nouissy et Aïn Sidi Cherif, il est permis de conclure que le soufre peut être trouvé en abondance dans cette enclave, et que des sondages sérieux seraient susceptibles de donner de très bons résultats. Chaux hydraulique, gypse, porphyre, dans la région d'Oued El Kheïr, un banc d'extraction facile, s'étendant sur plusieurs milliers d'hectares, très riche en éléments propres à la production de chaux hydraulique, nécessite une attention particulière. Le Djebel Diss, massif montagneux, couronnant les rives sud du cours intérieur du Chélif près de son embouchure est constitué par du gypse très pur. Le Djebel Chegga sur les hauteurs de Aïn Nouissy est constitué de roches porphyriques. Entre Abdelmalek Ramdane et Pont du Chélif, ce massif du Dahra est constitué de kieselguhr de qualité supérieure. A Sidi Ali sur les bords de Oued Romane, existe un gisement très riche de terre à Foulon. Dans la région du Sebt et de Mazouna des exploitations pétrolifères, dont des puits ont été forés jusqu'à 150 m durant l'année 1920, ont donné un pétrole très «fertile», de 8000 tonnes/an. En outre, dans plusieurs points de la région de Dahra, on trouve d'excellentes terres à poteries, à tubes et à briques, ce qui doit encourager l'implantation de briqueteries et tuileries. En plus des richesses touristiques, d'autres richesses restent inexploitées.