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«Le Maroc nous pousse à la guerre»
MOHAMED LAMINE EL BOUHALI, MINISTRE SAHRAOUI DE LA DEFENSE
Publié dans L'Expression le 27 - 02 - 2007

L'Expression: La Rasd gère sept régions militaires, Tifariti étant la deuxième, de quelle manière sont-elles administrées et quelles sont les véritables aptitudes de l'armée sahraouie?
Mohamed Lamine El Bouhali: Les sept régions militaires sont des territoires libérés et leur libération remonte au temps de la guerre. Ces régions sont aussi peuplées et gérées d'une manière administrative et militaire. Ce mode de gestion vise, a priori, la sécurisation de ces régions et des populations, car il faut que vous sachiez que certaines de ces régions sont carrément exposées au danger marocain de par sa proximité. Elles sont donc situées sur la bande de défense marocaine qui s'étend d'est en ouest. Depuis les accords de cessez-le-feu, l'armée sahraouie n'a jamais été approvisionnée en armes, contrairement à l'idée véhiculée par le Maroc. Quant à la stratégie de notre armée, celle-ci est connue et va dans le seul sens d'une résistance par la guérilla.
Les responsables de la Rasd ont toujours avantagé la solution politique et diplomatique, peut-on dire que l'option militaire est évitée?
Nous avons été en guerre depuis le début des invasions marocaines du 31 octobre 1975. Nous avons été obligés de faire la guerre et après 16 ans de guerre nous avons signé des accords de paix sous l'égide de l'ONU et du Conseil de sécurité. Néanmoins, les Marocains ont toujours opté pour des solutions anti-paix. Nous responsabilisons le Maroc quant à la moindre dérive et/ou retour à la guerre qui aura, indiscutablement, des conséquences néfastes. Le contrat de réarmement signé, récemment, entre le Maroc et l'Espagne, démontre la véritable face cachée du Maroc. Ce pays n'en est pas à sa première bêtise car il a déjà signé un autre accord militaire avec Israël pour l'acquisition d'avions d'espionnage sans pilote. Cela veut dire tout simplement et clairement que le Maroc veut opter, de nouveau, pour le militaire et cela nous obligera à prendre le chemin de la guerre. Mais nous continuons par ailleurs, à privilégier la solution politique.
A propos justement des accords de réarmement signés entre le Maroc et l'Espagne, quelle lecture faites-vous?
Pour le cas espagnol, nous savons très bien que c'est ce même pays qui a signé avec la Mauritanie les accords de partage du territoire sahraoui. Cela dit, l'Espagne revient en arrière et viole les accords de cessez-le-feu. A mon avis, cela ne signifie qu'une transgression de la loi internationale et une volonté de refaire marche arrière. L'Espagne est aussi responsable de la misère du peuple sahraoui.
Le peuple sahraoui revendique sans relâche le retour à la guerre comme solution à la crise, est-ce que cette même revendication existe au sein de l'armée sahraouie?
C'est une revendication légale et s'impose de plus en plus avec acuité. Cette revendication est née de l'entêtement marocain et sa violation des droits internationaux et des dispositions onusiennes. Cela dit, le Maroc pousse de plus en plus au pourrissement et à la solution armée, en proposant des pseudo-solutions et en s'éloignant de plus en plus du cercle de la paix. L'achat des armes explique le fait que le Maroc ne veut plus de la paix et quand la paix est écartée, seule la guerre devient solution.


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