Après la série d'attentats à l'explosif du 13 février dernier à Tizi Ouzou et Boumerdès, ayant occasionné la mort de 6 personnes dont 2 policiers, et 13 blessés selon le communiqué du département de l'intérieur et plus, selon certaines informations recoupées, les activités du Gspc, voulant, selon toute vraisemblance, démentir les propos du ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, selon lesquels les groupes terroristes du Gspc sont réduits et affaiblis, et le fait qu'ils soient arrimés à Al Qaîda ou non, est une donne qui ne change absolument rien, ces groupes se sont manifestés, hier, par une autre série d'attaques simultanées. Celles-ci visaient des détachements de la garde communale, des campements militaires et même la base de Sonatrach de Bordj Ménaïel, selon quelques informations en notre possession. Les assauts terroristes ont été signalés dans différents endroits, allant de Tadjenanet dans la wilaya de Sétif, en passant par Tizi Ouzou, Bordj Menaïel jusqu'à Tidjelabine. Hier, aux environs de 20h, outre l'attaque de Tidjelabine ayant ciblé l'escadron d'intervention de la gendarmerie, qui a fait deux blessés parmi les gendarmes toutes les autres attaques survenant respectivement à Aït Ouarzdine, sis au bas du contrefort sud de Sidi Ali Bounab, à l'ouest de Tizi Ouzou, Chabet El Ameur, Thamsaout au sud de Thénia et à Bordj Menaïel et Tadjenanet (Sétif), ont été repoussées par les forces combinées de sécurité, rapportent des sources sécuritaires fiables. Toutefois, l'objectif recherché par cette vague d'attaques qui consiste à donner l'impression qu'ils sont partout et qu'ils gardent intacte leur capacité de nuisance ou qu'ils ont un certain niveau d'organisation, ne pourrait être atteint puisque ces attaques, très faibles quoique simultanées, trahissent mal l'indigence et l'amateurisme de ces groupes armés encore en cavale, selon quelques observateurs très au fait de la lutte antiterroriste.