C'est aujourd'hui que prendra fin cette manifestation, à 14h au CCF, avec, pour commencer, une conférence sur «Qui est ‘‘je'' en poésie?» Un événement qui connaît un essor florissant en France puisqu'il en est à sa 9e édition. Apres une semaine riche en diverses activités, à Alger, ce jeudi prendra fin cette manifestation, à 14h30 au CCF, par une conférence animée par le psychanalyste Joël Clerget autour du thème ‘‘Je, qui est-il en poésie?'' qui sera suivi de la lecture de textes à 17h30 par Roland Reutenauer, Isabelle Pinçon, Miloud Hakim, Abderrahmane Djelfaoui et bien d'autres encore... L'ouverture, quant à elle, fut marquée, notamment, par un spectacle poétique emmené par la comédienne Caroline Michel sur des textes d'Isabelle Pinçon, et mise en scène par Arno Cghéon. «C'est le metteur en scène qui a pioché dans les textes de mes trois recueils de poésie, Vous non pas, Zouve et Je vous remercie merci, publiés Aux bruits des autres. C'est toujours la même chose avec mon écriture. C'est une femme qui parle de ses émotions et de la relation qu'elle peut avoir avec un homme aux différents moments de sa vie. Elle parle des différents états d'âme qu'elle peut avoir par rapport à un homme en général ou un homme en particulier...» Outre, Boukrouni lisant Baghdad Boumerdès, texte de Brahim Hadj Slimane et Youcef Merahi, mardi, nous retrouverons encore Isabelle Pinçon à la galerie Arts en liberté, lisant sagement devant une assistance conquise, ses mots nimbés d'émotion et d'atmosphère intime que les notes d'un oûd finissaient par les enrober dans un voile aérien... Apres avoir lu Alger de Wahiba Adjali extrait de Alger, de mémoire et d'amour, c'est place à ses textes extraits de L'Homme qui compte, journal un peu vrai, à travers lesquels Isabelle se livrera avec beaucoup de talent et de chaleur dans le verbe et dans la voix.. «C'est un peu un journal intime que je dédie aux lecteurs. Cela parle toujours de quelque chose que je vis, avec un travail d'écriture littéraire derrière, bien sûr. A propos de ces rencontres, Isabelle Pinçon fera remarquer avoir beaucoup aimé ces moments où se rencontrent plusieurs veines d'écriture, et différentes cultures. «C'est ce que j'apprécie». dit-elle.