Six cents cinquante millions de personnes handicapées dans le monde disposent désormais, depuis le 30 mars, d'une convention relative à leurs droits et son protocole facultatif relatif aux communications, adoptés consensuellement par l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies, l'ONU, le 13 décembre 2006. L'Algérie l'a signée vendredi au siège des Nations unies à New York. C'est M.Youcef Yousfi, ambassadeur permanent de l'Algérie auprès des Nations unies, qui y a apposé sa signature. 80 représentants d'autres pays ont fait de même tandis que le protocole facultatif sur les communications ne l'a été que par 43 pays. Parmi les pays arabes dont les représentants ont pris la parole figurent: l'Irak (au nom du groupe des Etats arabes) la Jamahiria arabe libyenne, la République arabe syrienne, l'Egypte et l'Algérie. Le représentant algérien a déclaré qu'«il s'agissait d'une juste reconnaissance des droits des personnes handicapées. Mais il s'agit maintenant de la traduire dans la réalité de tous les jours», a-t-il noté. «Il s'agit d'un combat de tous les jours contre l'exclusion, a-t-il conclu.» 2.000.000 de handicapés algériens disposent désormais d'une convention internationale qui vise à promouvoir, protéger et assurer la pleine et égale jouissance de tous les droits de l'homme et de toutes les libertés fondamentales par les personnes handicapées et à promouvoir leur dignité intrinsèque. Une longue acclamation a accueilli l'adoption de la convention qui exige des Etats la garantie d'une vie à l'abri de l'exploitation, des abus, tout en renforçant leurs droits dont ils disposent déjà dans des domaines sensibles, tels que la liberté de mouvement, l'emploi, la santé, l'éducation et la participation à la vie politique pour 650 millions de personnes handicapées.