Les capitales occidentales ne tarissent pas de messages de soutien. Les réactions de soutien et de solidarité avec l'Algérie après les sanglants attentats perpétrés mercredi à Alger, causant la mort de 33 personnes et blessant plus de 200, dont 57 étaient encore hospitalisées jeudi, continuent d'affluer. Ainsi, Le conseil de sécurité de l'ONU a condamné, hier, dans les termes les plus énergiques les attentats d'Alger, tout en exprimant ses condoléances aux proches des victimes. Le président en exercice de l'Osce, l'Espagnol Miguel Angel Moratinos, a condamné, jeudi, ces attentats en assurant le gouvernement algérien et les familles des victimes du soutien de l'Union européenne. Le juge de l'Audience nationale espagnole, Baltasar Garzon, pense que «l'Espagne fait face à un grand risque de subir un nouvel attentat terroriste». Le Premier ministre britannique, Tony Blair, a offert, pour sa part, son «soutien» au président Abdelaziz Bouteflika et écrit dans son message: «Nos deux pays ont été victimes du terrorisme. Vous étiez au Royaume-Uni le 7 juillet 2005 (pour les attentats de Londres). Nous vous étions alors reconnaissant de votre soutien inconditionnel, et je vous offre le même soutien aujourd'hui.» Des organisations syndicales françaises (Cfdt, Cftc, CGT, Unsa) ont condamné, vendredi, «avec force» le double attentat d'Alger soulignant qu'«aucune cause, aucune idéologie ne peuvent justifier le meurtre de victimes innocentes.» Dans un message de condoléances au président Abdelaziz Bouteflika, le chef du gouvernement italien, M.Prodi, a réitéré «la plus ferme condamnation de ces actes terroristes horribles qui ne trouvent aucune justification» et a apporté son soutien «au peuple algérien dans sa lutte contre le terrorisme.» Le Canada, de son côté, a condamné «énergiquement» l'attentat en le qualifiant de «barbare». Le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Alpha Oumar Konaré, a exprimé son «horreur» et sa «solidarité». Le Sénégal a exprimé sa «vive consternation» après les attentats au Maroc et en Algérie qu'il condamne avec la plus grande énergie et appelle à «une action internationale concertée pour renforcer la lutte commune contre le terrorisme international.» Le président syrien, Bachar al-Assad, a condamné les attentats «terroristes» qui ont frappé l'Algérie et le Maroc et souligne la solidarité de la Syrie avec Alger et Rabat. L'Organisation de la conférence islamique (OCI), qui regroupe 57 pays musulmans, a condamné les attentats d'Alger soulignant que «toutes les doctrines de l'Islam condamnent de tels actes ignobles qui ternissent l'image de l'Islam et provoquent la discorde et la destruction», a déclaré le secrétaire général de l'OCI, Ekmeleddin Ihsanoglu. Teheran a réagi, pour sa part, en condamnant les attentats «inhumains et hideux» et de Tripoli, le chef du gouvernement libyen, Baghdadi Mahmoudi, a condamné ces attentats, les qualifiant «d'acte criminel» dans un entretien téléphonique avec son homologue algérien, Abdelaziz Belkhadem.