Les éléments de la section de recherche relevant du groupement d'Alger de la Gendarmerie nationale vient de mettre hors d'état de nuire un réseau d'escrocs composé de sept éléments. Le démantèlement de ce réseau a succédé à un travail d'enquête à la suite d'un dépôt de plainte d'un citoyen tombé dans le piège que lui ont tendu ces escrocs «excellant» dans le faux et usage de faux. En fait, quelques membres de ce réseau qui se sont fait passer pour des cadres de l'Opgi, annexe d'Hussein Dey à Alger, ont pu leurrer ce malheureux citoyen en lui cédant, à raison de 80 millions de centimes, une décision d'attribution de logement, qui n'est, en réalité, qu'un document falsifié. En sus de cette «fausse» décision, l'agent de sécurité au niveau de la structure Opgi d'Hussein Dey et dont la complicité au réseau a été avérée, se chargeait, soi-disant, de la remise des clés du logement au nouveau acquéreur. Ce dernier, loin de flairer l'arnaque, s'est même permis d'acheter un se-cond logement à raison de 160 millions de centimes. Et il a fallu qu'une deuxième victime tombe dans le même piège pour que le pot aux roses soit découvert, et ce, avant que les gendarmes ne procèdent à l'arrestation des sept personnes incriminées. Ces dernières ont été présentées, jeudi dernier, devant le procureur près le tribunal d'El Harrach qui a décidé de la mise sous mandat de dépôt de trois d'entre eux tandis que les autre ont été remis en liberté provisoire.