Les nouveaux occupants se verront remettre prochainement les clefs de leurs logements. Pour les heureux bénéficiaires des logements initiés dans le cadre du programme location-vente Aadl, l'attente a été longue certes, mais cela en valait la peine. Dans quelques jours, les nouveaux occupants, retenus après un tri rigoureux parmi les nombreux postulants, se verront remettre les clefs de leurs logements. Il ne s'agit que de la première tranche des 500 logements, celle située aux abords de l'oued Zeramna à la cité Boulkeroua dont la réalisation a débuté en 2002. De nombreux obstacles ont retardé le parcours de l'entreprise chinoise réalisatrice du projet, d'environ une année. Il y a eu, entre autres, le problème de l'étude qui a été refaite, en raison de la faible portance des sols ce qui a nécessité le recours à des pieux avec des profondeurs variant entre 28 et 36 mètres. Vint ensuite celui du sable dont l'approvisionnement s'est arrêté brusquement après la fermeture de la sablière de Chatt (Annaba). Et pour couronner le tout, il y a eu l'erreur d'implantation des bâtiments. C'est dire l'immense pression à laquelle étaient soumis continuellement les responsables de l'Aadl, confrontés à l'ire des autorités rajoutée à l'impatience des acquéreurs. Et enfin, voilà qu'au bout de ces multiples tracasseries, les immeubles sont fins prêts à être occupés du moins pour la partie faisant angle avec l'oued Zeramna. L'ensemble des bâtiments est un chef d'oeuvre du genre qui contraste nettement avec l'ancien style de construction. caractérisé par des bâtisses sans âme, disposées pêle-mêle, juste à proximité. Ici, on se sent propulsé vers une autre ère où tout est fait avec une attention particulière et un goût de transformer les lieux en vitrine de Skikda. La couleur rose des bâtiments n'a été retenue qu'après mure réflexion, une couleur plutôt féminine mais qui donne un air de chaleur et de convivialité. Les bénéficiaires concernés que nous avons rencontrés ne tarissent pas d'éloges au sujet de l'attention accordée à la réalisation des logements dotés les commodités. «On nous a choisi les meilleurs ascenseurs, une marque américaine» tient-on à préciser. La cité a été, également dotée d'un jardin d'enfants qui cadre harmonieusement avec le décor. Rien n'a été laissé au hasard et même après la remise des clefs, l'Aadl s'attachera à préserver l'état de ces immeubles d'où sera bannie toute possibilité d'enlaidir les façades en y interdisant toute intervention ultérieure. Les bénéficiaires de ce programme faisant partie des couches moyennes de la société, il n'est pas difficile, en principe, d'arriver à maîtriser la situation dès lors aussi qu'un syndic a été prévu. Un bel exemple à méditer et à multiplier au grand bonheur d'une ville qui a été défigurée pour avoir servi de terrain de prédilection pour toutes les expériences, particulièrement au niveau de la partie basse. A Merdj Eddib, à quelques centaines de mètres, c'est la deuxième partie du programme en cours d'achèvement qui sera distribuée un peu plus tard.