La menace qui plane sur la capitale de l'Est est de taille. Au moins quatre bombes de fabrication artisanale ont été désamorcées in extremis au courant de ces dernières 48 heures, par les services de sécurité chargés de la lutte antiterroriste, dont l'intervention des artificiers a été des plus rapides. Les présumés auteurs de ces tentatives d'attentats restent, cependant, activement recherchés. Selon toute vraisemblance, Constantine est devenue la nouvelle cible des terroristes, après les wilayas de Tizi Ouzou, Boumerdès et Alger. Ainsi, la ville a été marquée par le désamorçage de deux bombes artisanales posées à proximité du stade Ben Abdelmalek, où transitent des centaines de citoyens. En un temps record, les artificiers ont réussi à éviter un véritable carnage qui aurait pu endeuiller des dizaines de familles. Deux autres bombes de la même intensité ont également été désamorcées à la Casbah durant la soirée du lundi et une catastrophe a été évitée de justesse. Depuis le lâche attentat perpétré à Daksi, à la veille des élections législatives, Constantine vit au rythme de la psychose. Les criminels du Gspc ne semblent pas baisser les bras. De leur côté, les services de sécurité semblent redoubler leur vigilance et l'on croit savoir que les présumés auteurs sont identifiés par les forces de sécurité. La menace pesante d'attentats à l'explosif sur la capitale de l'Est, n'est autre que l'oeuvre d'une bande de criminels qui cherchent à instaurer un climat d'insécurité. La ville connaît des prises de mesures d'un dispositif sécuritaire draconien. Les services de sécurité, tous corps confondus, sont sur le qui-vive. Les éléments de la police sont en patrouille de nuit comme de jour et sensibles au moindre mouvement suspect.