Sept terroristes appartenant à la katibet Abou Bakr Essedik de Khemis El Khechna, composée d'une dizaine d'éléments et dont l'émir dit Essedik, résidu du GIA, abattu en 2003, ont été mis hors d'état de nuire en fin d'après-midi avant-hier, au niveau de la zone à cheval entre Boumerdès et Blida, plus exactement au niveau du maquis Aouatit de la zone, sise entre Khemis El Khechna et Meftah. Ainsi, les hordes terroristes, en question, écumant encore les monts de l'Atlas blidéen, ont été pratiquement exterminées entre 2001 et 2003, par les forces de sécurité en enregistrant d'importantes pertes au sein de leurs rangs. On parlait alors de près d'une cinquantaine d'éléments abattus. Cependant, selon quelques informations concordantes, cette horde, moins ceux qui restent, tente ces derniers mois de s'organiser. Il n'y a pas si longtemps, des incursions et des rackets ont été signalés, notamment autour des hameaux isolés jouxtant les maquis d'Ouled Ali, relevant de Khemis El Khechna. En fait, selon une information sécuritaire fiable, le commandement local a procédé, depuis le début de la semaine dernière, au quadrillage de plusieurs endroits suspects avec, en sus, le renforcement du dispositif sécuritaire mis en place dans cette zone sensible de Aouatit. Aussi est-il indiqué après un pilonnage intensif de ce massif forestier, qu'un groupe terroriste a été débusqué. Sept éléments du groupe, qui ont tenté de fuir, subiront des tirs d'artillerie lourde et le largage d'obus incendiaires et roquettes des forces aéroportées. Ces derniers, affirme-t-on, ont été éliminés. La même opération s'est soldée par la destruction de quatre casemates utilisées comme lieu de retraite pour les criminels du Gspc (Aqmi). Par ailleurs, l'opération des forces combinées de sécurité se poursuit toujours, précise-t-on encore, où les frappes des positions de l'ANP ont ciblé d'autres endroits suspects abritant des caches des sanguinaires du Gspc. Ces coups de boutoir interviennent, faut-il le rappeler, au moment où les cours de justice condamnent les chefs terroristes et leurs ouailles, à leur tête Droukdel Abdelmalek alias Abou Mossaâb, l'émir national du Gspc Aqmi. Parallèlement, d'autres opérations d'envergure ont été déclenchées au cours de ces derniers jours, à l'exemple de l'offensive opérée au niveau de la zone entre Bouira et Boumerdès, après le sabotage du gazoduc Hassi R'mel-Alger, au niveau de la localité d'Aomar, où deux gardiens ont été assassinés par l'explosion d'une bombe au lieudit Lamara, au nord de la ville d'Aomar, et un autre blessé. L'opération, qui a suivi cet attentat, continue toujours, selon nos informations. Le pilonnage a ciblé les différents maquis, depuis Beggas, en passant par Lalla Oumessaoud jusqu'au sud de Lakhdaria. Enfin, l'information donnant cinq Chinois enlevés à Khemis El Khechena s'avère être une rumeur.