Le FFS prépare actuellement la rencontre nationale des élus. Le premier secrétaire fédéral du FFS pour Tizi Ouzou, M.Rabah Brahimi affirme que cette rencontre se tiendra d'ici la mi-juillet. Questionné à propos de la participation du FFS aux locales, M.Brahimi dira qu'il appartient au conseil national et aux instances nationales de se déterminer et ce, après avoir écouté les voeux de la base. Cependant et malgré les affirmations et les silences de M.Brahimi qui, apparemment, veut, par esprit de discipline partisane, réserver la primeur de l'annonce de l'éventualité de la participation de son parti aux locales à la direction nationale du FFS, il semble bien que la participation aux locales se dessine sérieusement. Questionné sur les divers remous que connaît le parti, M.Brahimi dira que c'est une réalité que des anciens responsables ayant quitté le FFS et par la suite fondé des partis, semblent en butte et veulent donc appeler à une sorte de «réveil» des anciens en les appelant à réintégrer le parti et demandent même un congrès extraordinaire. «Avec tout le respect dû à chacun, nous disons que ce n'est pas sérieux! Mais je préfère m'arrêter là car il appartient à la direction de s'expliquer là-dessus!» D'autres militants ont opté, pour l'instant, soulignent-ils, à l'anonymat: «Non pas que l'on veuille fuir nos responsabilités, mais par respect à la direction nationale». Donc, ces militants de dire: «Vous savez, le parti est l'objet d'attaques frontales tous azimuts et il est clair que ces attaques viennent d'où vous savez!» Un militant de s'expliquer sur cet appel lancé par des militants qui désormais appartiennent à d'autres formations: «Quand on quitte une maison on ne s'occupe plus des moyens de sa gestion. Et il est impensable de se mettre à la place de ses militants pour essayer de régler en leurs lieu et place les problèmes rencontrés, c'est tout simplement une intolérable ingérence!» Le cas de M.Bouhadef est différent et les militants qui en parlent avec beaucoup de respect disent: «Il est libre de prendre la décision qu'il juge utile et nous respectons cette liberté même s'il est vrai que nous déplorons son départ!» Aussi, tous d'ajouter: «Le FFS est un grand parti qui a les moyens de se sortir de toutes les embûches et nous sommes là pour qu'il aille de l'avant s'il le faut au prix de beaucoup de sacrifices!» Nous avons appris, par ailleurs, que le premier secrétaire national du FFS, M.Karim Tabou, s'est rendu en Suisse auprès du président du parti, M.Hocine Aït Ahmed. II semble, du moins, selon nos sources, qu'il serait question des divers rendez-vous organiques du FFS. Selon des militants, les préparatifs pour le congrès vont bon train et septembre prochain verra outre la tenue de la convention, celle du congrès qui, certainement, du moins c'est l'avis de beaucoup de militants, verra enfin les «zizanies» et autres problèmes clos. Le FFS sera alors au rendez-vous des locales.