Le parti s'attelle, depuis quelques jours, aux préparatifs des différents rendez-vous nationaux devant le conduire au congrès en septembre. Le FFS semble mener son bonhomme de chemin. Le fédéral de ce parti à Tizi Ouzou, Rabah Brahimi, affirme que tous les efforts sont actuellement tendus vers la tenue de l'audit national programmé pour fin juin prochain. Après ce rendez-vous organique jugé très important, le FFS mettra le cap sur la rencontre nationale des élus et ce n'est que vers septembre que se tiendra le congrès national. Toutes ces échéances, disent les militants, sont d'une telle importance et, notamment le congrès que le président du parti ne pourrait qu'être là pour diriger personnellement ses opérations! La présence de M.Hocine Aït Ahmed fouettera, sans doute, les activités de ce parti, «L'aura de M.Aït Ahmed est toujours intacte auprès des populations qui lui vouent un grand respect même de la part de ceux qui ne partagent pas ses vues», dira un militant qui enchaîne «le FFS est fidèle à son programme et a su maintenir le cap! Ce qui n'est pas rien en cette période!» Selon le fédéral du FFS, le parti est en train de multiplier les rencontres avec les citoyens, des conférences-débats et des meetings vont désormais se succéder à la faveur de l'approche de ces rendez-vous organiques. Revenant sur les législatives, M.Brahimi explique que «le FFS a rejeté ces élections. Nous sommes fiers d'avoir pris la décision de boycott et rejoint ainsi la démarche populaire.». Et M.Brahimi, après un long silence, de continuer: «Finalement, ces résultats nous réconfortent et confortent nos positions, ils renforcent en somme nos positions». M.Brahimi affirme que les locales sont plus importantes dans le sens où la population considère et à, juste raison, que ces élections visent la gestion des affaires de la cité et cela touche directement les citoyens. Il dira en outre que son parti «se prépare activement et dès maintenant à entrer en lice; évidemment seul le conseil national tranchera mais d'ores et déjà on peut dire que nous y allons». Pour ce qui est de la dissidence au sein du parti, M.Brahimi minimise ces problèmes et affirme: «Le FFS a traversé une période de turbulence mais il semble que cela se tasse et que les choses commencent à rentrer dans l'ordre. Le FFS a su et pu garder intact son ancrage populaire grâce à ses militants et aussi au maintien de son cap». Enfin, M.Brahimi tient à «rejeter catégoriquement les allégations de ceux-là qui disent que des élus du FFS ont voté pour eux. Nous n'avons pas voté par conviction et non pas par quelque sordide calcul. Et nos élus n'ont pas donné leurs voix à quelque autre formation, cela nous le démentons formellement».