Une déferlante et surprenante vague a emporté, au début de la semaine, une vingtaine d'estivants de la plage Petit port à Mostaganem, insiste-t-on au niveau des populations locales. Sauf que les sources officielles, notamment la Protection civile, affirment que le bilan réel est de 12 décès, dont le corps du dernier retrouvé, lundi, en état de décomposition. Hier, la population de Mostaganem était sous le choc. «On n'a jamais assisté à une déferlante pareille», s'est exclamé un responsable local qui a requis l'anonymat. Le phénomène qui vient de sévir sur la plage du Petit port nourrit les débats et des populations et des scientifiques. En ce sens, le Pr Bonatiro, contacté par téléphone, n'arrive toujours pas à expliquer le phénomène. «L'heure du phénomène pose problème», a-t-il confié à notre rédaction, avant d'ajouter qu'«il faudrait confirmer avec exactitude l'horaire de ce phénomène». D'autant qu'il y a, en ce sens, deux faits qui laissent supposer plein d'interrogations. Dans ce cadre bien nommé, le professeur a été interloqué sur le fait que le Craag d'Alger n'eut pas enregistré une quelconque secousse. Le centre sismique de Strasbourg a enregistré un séisme de magnitude de 4,6 degrés sur l'échelle de Richter. Secousse qui a eu lieu vendredi dernier à 21h08, selon le site Internet du centre de Strasbourg, nous a confié le Pr Bonatiro. Alors que la vague a touché la plage Petit port de Mostaganem, une vague géante, dit-on. La version probablement plausible, aux yeux du Pr Bonatiro, ce phénomène serait dû probablement aux essais armés ou scientifiques effectués en Méditerranée par des pays de l'autre rive. On cite, en ce sens, l'Espagne, l'Italie, la France. Ces essais seraient, selon le professeur, à l'origine de la vague qui a gagné la plage Petit port.