Un effectif jusque-là constitué de 99 agents permanents, 11 plongeurs “professionnels” et 132 surveillants recrutés dans le cadre d'un emploi saisonnier, qui sera désormais porté à 332 éléments. Présents depuis le 1er juin passé sur les 24 plages ouvertes cette année à la baignade, les services de la Protection civile ont entrepris, depuis ce début du mois, le renforcement de leurs effectifs affectés à l'assistance et à la surveillance de la baignade à travers le littoral mostaganémois. Un effectif jusque-là constitué de 99 agents permanents, 11 plongeurs “professionnels” et 132 surveillants recrutés dans le cadre d'un emploi saisonnier, qui sera désormais porté à 332 éléments. Un renfort initié en prévision de l'accroissement de la foule d'estivants dont on attend le flux record habituellement enregistré durant ce mois, et qui sera, cette fois-ci, davantage accentué et précipité par l'avènement du Ramadhan. À travers cette présence accrue sur les plages, conjuguée aux spots publicitaires à la télévision nationale et sur les ondes des radios locales, les dits services de la Protection civile s'attellent à limiter les “bêtes” pertes en vies humaines que cause, chaque été, l'imprudence des estivants. Une imprudence souvent fatale qui s'est illustrée cette année, et bien avant l'installation des équipes de secouristes et de maîtres-nageurs sur les plages, par le décès par noyade de pas moins de six jeunes, survenu lors des “pics” de canicule enregistrés durant les mois d'avril et mai derniers. Bon an, mal an, et malgré les campagnes de sensibilisation quant aux périls de la baignade en sites et moments contre-indiqués ou non surveillés, Mostaganem enregistre annuellement une vingtaine de victimes qui périssent noyées, décédant pour la plupart en des zones non surveillées ou même non autorisées à la baignade.