Les infections nosocomiales, un risque et pour les malades et pour le personnel encadrant. La nouvelle approche en matière d'hygiène permet de bannir ce danger. Les problèmes de contaminations en milieu hospitalier continuent de faire couler beaucoup d'encre. La résolution de ce grave problème passe inévitablement par l'application des normes de l'OMS en vigueur dans ce domaine. Pour réussir une accréditation à l'échelle internationale, un premier essai de réaménagement des salles de soins au CHU Frantz Fanon de Blida a été consenti. Dérivée du grec nosokomeone, qui veut dire hôpital, l'infection nosocomiale est une maladie d'origine bactérienne, virale, fongique... qui se définit comme une infection contractée par un malade hospitalisé et qui n'était ni présente ni en incubation lors de son admission. Cette infection sera considérée comme nosocomiale si elle apparaît plus de 48 heures après l'hospitalisation. Le lieu d'apparition peut être à l'hôpital au domicile après la sortie du patient. Jusqu'à 30 jours, une infection des plaies opératoires après une intervention chirurgicale ou l'année qui suit l'intervention en cas de chirurgie avec prothèse ou implant. Mode de transmission: elles sont plusieurs dont les infections croisées, transmises d'un malade à l'autre au contact des mains ou des instruments de travail du personnel médical ou paramédical, infections provoquées par les germes du personnel porteur, infections liées à la contamination de l'environnement hospitalier (eau, air, matériel, alimentation...). Cas de maladies nosocomiales: les plus connus sont le sang contaminé par le sida et qui a été transfusé à plusieurs malades en France durant les années 80, dont des Algériens, tous morts aujourd'hui... Un phénomène qui avait dégrayé la chronique et qui a servi de leçon pour la médecine...