La superficie totale incendiée en 2006 avoisinait les 850 hectares. Ce qui avait engendré alors une perte économique de 423 millions de dinars. La hausse sensible des températures cette semaine dans le nord du pays et particulièrement à Blida et sa région, atteignant des températures dépassant les 40°C, est aggravée par les feux de forêts. Ces derniers se sont déclenchés, d'après les services de la Protection civile, depuis le début de cette semaine, sur les hauteurs des différentes villes de la wilaya de Blida aux environs de Sidi Aïssa, Bougara, Larbaâ et El Aïssaouïa. «Nos éléments sont sur place pour y faire face. Le bilan n'est pas encore établi» déclare le colonel Fatah Toutah, directeur de la Protection civile de la wilaya de Blida. Ce dernier informe toutefois que le bilan disponible du 1 au 26 août fait état de l'endommagement de 14 hectares de broussailles, de maquis et de forêts et qu'une colonne mobile des sapeurs pompiers est au niveau des hauteurs de Beni Ali avec tous les moyens matériels nécessaires pour être plus efficace. De son côté, la Conservation des forêts de Blida avance que, durant la même période 24 hectares de forêts, 11 hectares de maquis et 265 hectares de broussailles sont partis en fumée. Cependant, en dépit de cette différence des chiffres, les éléments de la Protection civile demeurent sur leurs gardes, et cela jusqu'à la fin octobre, selon le capitaine Abboub, Directeur de l'unité de la Protection civile de Blida. Sur sa lancée, il exhorte les responsables et les citoyens à faire attention à la flore, notamment la cèdrerie et le parc de Chréa, un site classé mondialement. Pour rappel, la superficie totale incendiée en 2006 avoisinait les 850 hectares, selon la Conservation des forêts de Blida. Ce qui avait engendré alors une perte économique de 423 millions de dinars. Quant aux pertes écologiques, elles sont généralement liées au déséquilibre écologique, à l'altération de la biodiversité, à la disparition du couvert végétal et de vergers, à l'érosion, à la pollution de l'air, à l'altération des sources et au risque d'inondation. Mais, il demeure que le record en matière d'incendies a été enregistré en 2005 avec 112 cas et 1068,5 hectares endommagés. Les principales causes d'incendies sont les conditions climatiques, le taux élevé de l'inflammabilité de la végétation et surtout humaine (chercheurs de miel, jets de mégots, pyromanes, négligence...). Le manque de moyens n'est pas à négliger comme le mentionne le rapport établi par la Conservation des forêts de Blida. Cette dernière est confrontée à un manque notable en moyens. Insuffisance des effectifs, vétusté du matériel, difficultés d'intervention dans certaines zones non sécurisées et manquant d'infrastructures. Cela est aussi aggravé par l'insuffisance des actions préventives, notamment celles relevant des travaux publics, des exploitations agricoles et des Aidc.