La section Moussa Abouchi, du FFS d'Akbou, «ne reconnaîtra pas les textes, organes et orientations du prochain congrès du parti» prévu les 5 et 6 septembre 2007 à Alger, car «non inspirés de la volonté des militants». C'est là l'une des résolutions politiques adoptées par l'assemblée générale de la section tenue vendredi dernier en présence de militants et sympathisants et rendue publique à travers un communiqué de presse. L'assemblée générale de la section, qui, pour rappel, a été radiée des effectifs du parti, à la suite de son opposition à l'actuelle direction, revient donc à la charge pour interpeller le chef du parti, présent depuis samedi au pays, pour prendre part aux assises du FFS. La résolution politique a été adoptée après une évaluation de la situation interne au parti à la veille des 4e assises nationales. Lesquelles assises ont été, selon la section d'Akbou, «préparées par l'actuelle direction dans le mépris des textes issus du 3e congrès et sans assemblées générales de militants». Ceci sur fond de constat d'«un climat de dislocation sans précédent des sections», notent les rédacteurs. Les militants contestataires accusent la direction actuelle du parti d'avoir opté «pour une logique de destruction du parti». Une logique qui s'illustre à travers «la cooptation de militants de circonstance... pour servir d'alibi à une option de réduire le FFS en appareil entre les mains du pouvoir» pour une représentation au prochain congrès «digne de parti unique», qualifie-t-on encore. Partant, la section d'Akbou interpelle Hocine Aït Ahmed, président du parti, pour «intervenir par un geste salvateur afin d'éviter une dérive fatale pour le plus grand parti d'opposition». La section d'Akbou ne s'arrête pas là, puisque, dans le même document, elle met en garde «en cas de participation aux élections du 29 novembre avec le parachutage d'une liste». Cette dernière «sera frappée d'illégitimité et fera l'objet d'un discrédit public» menace encore la section Abouchi-Moussa d'Akbou. Ainsi donc la contestation au sein du FFS ne s'est pas atténuée. Au contraire, elle se fait plus virulente et menaçante. Cette pression apportera-t-elle les résultats escomptés? Nous ne le saurons qu'après le congrès qui s'ouvrira jeudi.