Les 800 habitants de la localité de Thignathine dans la daïra de Tazmalt s'étaient illustrés, il y a de cela quelques années par un acte qui ne peut être qualifié que de louable. En effet, lors de l'électrification de ce hameau, ils avaient participé de manière effective à ce projet par leur contribution aux travaux et la prise en charge des ouvriers de la société Kahrif en matière de restauration. Une réalisation qui devait durer plus d'une année avait été accomplie en un temps record d'un mois et demi (fin décembre 1994 à mi-février 1995). Le problème crucial que ces citoyens continuent à vivre au quotidien reste incontestablement celui de l'eau. Pour s'approvisionner, une source jouxtant le lit d'une rivière les dépanne pour le moment et une fontaine, ou plutôt un robinet mis à leur disposition par un citoyen possédant un puits en aval, tente, cahin-caha, d'aplanir les difficultés. Concernant ladite source, celle-ci est, faut-il le préciser, menacée de pollution par le réseau d'assainissement de Thala N'Tighilt. La lutte contre les maladies à transmission hydrique ne doit pas être seulement un slogan mais un souci effectif. De ce côté, notons que le bureau d'hygiène communal veille, tant bien que mal, au grain. Lors de la visite de l'ex-wali de Béjaïa à la commune de Beni-Mellikèche, un projet de réseau AEP a été retenu pour les localités situées sur le versant est de cette commune dont celle de Thignathine. Les habitants de cette dernière se disent prêts à participer au creusement des tranchées pour les canalisations afin de voir ce projet exécuté dans les plus brefs délais. Pour montrer leur bonne volonté, ces habitants viennent de réaliser, avec l'aide de l'APC, une canalisation qui permettra de canaliser les eaux des inondations que connaît la région, avec la protection de la Route nationale 26 au niveau du village colonel Amirouche (ex-Riquet).