Nombreuses doléances des responsables locaux à Tazmalt, des citoyens et des entreprises sur chantier ont reçu des promesses fermes pour leur prise en charge ou du moins leur étude sérieuse, lors de la visite d'inspection effectuée lundi dernier par le wali et le premier responsable de l'assemblée populaire de wilaya dans la localité. La délégation a été voir le projet d'amélioration urbaine, qui consiste en l'aménagement du futur boulevard qui longera les cités OPGI et le lotissement Merlot. Là, des citoyens sont intervenus pour poser le problème de l'hygiène des cités, dont les divers réseaux d'évacuation, les colonnes montantes notamment, qui posent un vrai problème de santé publique. Le directeur de l'OPGI a soulevé à l'occasion la question du recouvrement du loyer qui, semble t-il, concerne quelque 70 % de locataires à l'échelle nationale, pour solliciter une participation plus effective des habitants dans l'effort d'entretien. Après un détour par le site des chantiers 100 et 120 logements en construction (programmes 2000 et 2001), le wali a posé la première pierre du lancement du projet d'un CEM, dont les travaux devront être achevés en une année, selon l'engagement des réalisateurs. L'exécutif communal profitera de l'opportunité afin d'insister sur l'inscription d'un troisième lycée pour la commune qui n'en peut plus de supporter le surnombre d'élèves. La visite du site d'habitation de Tiouririne aura été l'occasion pour poser le problème du lotissement Tiouririne II qui attend, depuis des années, sa viabilisation, et dont l'argent qui lui était destiné se trouve bloqué au niveau de la banque en faillite El Khalifa. Une début de solution a été trouvé par l'APC, qui consiste en le bornage et l'aménagement des principales voies d'accès, et ce, en recourant à la vente de 58 lots non encore cédés, en plus de quelques locaux de l'APC ; opération que le wali vient d'autoriser. A Boudjellil, autre municipalité de la daïra de Tazmalt, où la délégation s'est rendue également, la décision a été prise de relancer le projet de la décharge intercommunale (centre d'enfouissement technique) dont le coût, estimé à 10 millions de dinars, va être pris en charge par l'APW. Un projet qui devrait soulager l'Oued Soummam devenu par la force des choses le dépotoire de toutes sortes de déchets.