Les intervenants ont insisté sur la nécessité de respecter les délais pour le dépôt des dossiers. En prévision des élections locales prévues le 29 novembre prochain et dans le but d'aplanir les différends qui secouent les structures du Front de libération nationale de Bouira, les responsables locaux du parti se sont donné rendez-vous pour la tenue d'une rencontre qui se voulait réconciliatrice. Etaient présents à la réunion les responsables du parti, les élus locaux, les sénateurs, les députés, les membres des bureaux des kasmas déjà structurées ainsi que les responsables de la mouhafadha. En fait, en dehors de certains cadres et adhérents contestataires, non invités par conséquent, selon leurs dires, à assister à cette rencontre, la salle était presque pleine. Au cours des travaux de ladite réunion présidée par certains cadres du parti tels que les sénateurs Mohamed-Séghir Kara, Mohamed Bouguerra, le député Fédhala et le mouhafedh de Bouira, Mohamed Nouri, il a été procédé à l'explication suivie d'un débat des nouvelles instructions émanant de la centrale au sujet des préparatifs des prochaines élections. Ainsi, les cadres du parti ont tenu à rappeler à l'assistance le rôle prépondérant que doit jouer chaque kasma dans le choix de ses futurs élus. Les intervenants ont insisté en outre sur la nécessité de respecter les délais pour le dépôt des dossiers des candidatures. Ces derniers seront réétudiés, avant leur approbation, à Alger, par une commission de la mouhafadha à laquelle prendront part les sénateurs et les députés locaux du parti. Par ailleurs, il est également utile de rappeler que l'aile des contestataires de l'actuel bureau de la mouhafadha de Bouira se dit outrée par «l'exclusion caractérisée» dont elle a été victime lors de la réunion de jeudi dernier. D'ailleurs, certains protestataires, présents dans la salle, ont tenu à exprimer leur désapprobation alors que d'autres, s'inscrivant dans la même mouvance, se sont rapprochés de notre bureau pour nous signifier qu'ils tiendront une réunion dans les prochains jours pour décider de la tenue d'autres actions de protestation.