Il a beaucoup insisté sur le respect des délais de livraison. Le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Noureddine Moussa, a effectué avant-hier une visite d'inspection aux principaux sites Aadl à Alger. Lors de sa visite, le ministre a remarqué que les délais de livraison de certains programmes avaient été sérieusement affectés par le retard de l'achèvement des travaux de remise en l'état ainsi que l'aménagement extérieur des sites. De ce fait, le ministre a appelé les maîtres d'ouvrage à résoudre tous les problèmes liés à l'aménagement extérieur, voiries et réseaux divers (VRD). De même, il leur est demandé de revoir les délais de livraison avec la prise en considération de la durée des travaux de finition et d'aménagement. Le premier responsable du secteur a indiqué: «Les volets relatifs aux VRD, à l'éclairage extérieur et à l'aménagement avaient été négligés dans le passé, alors qu'il est impossible de livrer des habitations sans ces équipements nécessaires.» Avec fermeté, il a annoncé que certains contrats ont été annulés. Principalement dans les sites de Belle Vue I et II ainsi que Das Chaabane (Aïn Bénian), en raison du retard accusé dans les travaux de construction. Entre autres, M.Moussa a signalé que les programmes des sites concernés ont été déjà pris en charge. Sur un programme national de 10.000 logements Aadl à livrer avant fin 2007, la capitale s'adjuge la part du lion, c'est-à-dire quelque 5000 habitations, a rappelé le ministre. Il a également inspecté les sites de Mahelma, Beni Messous et Zéralda. Ce dernier, qui compte 212 logements, devrait être réceptionné au premier trimestre 2008. Par contre, le site Mahelma qui abrite 1256 logements sera livré en deux tranches; la première qui comprend 686 habitations est prévue au cours des trois premiers mois de l'année 2008. Quant à la seconde, elle sera livrée en septembre 2008, selon les responsables des sites concernés. Concernant celui de Beni Messous, 330 logements ont déjà été achevés, en attendant la finition des 316 restants. Selon les responsables, la nature du terrain et les problèmes d'expropriation sont les causes du retard dans les chantiers, notamment les sites de Souidania et Aïn Bénian, dont les travaux n'ont pas commencé ou sont à l'arrêt.