Pour postuler à la tête de liste du FLN, le candidat doit être titulaire d'un diplôme universitaire, au minimum, explique Saïd Bouhadja. Le FLN met le paquet en prévision des prochaines élections. Il fait appel à toutes ses forces afin de réussir cette énième épreuve des locales. Une commission nationale pour la préparation et la poursuite des élections locales a été installée hier. Celle-ci renferme plusieurs ministres et membres de l'Exécutif. Parmi les ministres sollicités à cet effet, figurent, notamment, Amar Tou, ministre de la Santé, Boudjemâ Haichour, ministre de la Poste, des Technologies de l'information et de la communication, Tayeb Louh, ministre du Travail et de la Sécurité Sociale, Abdrachid Boukerzaza, ministre de la Communication et autres. Concernant les membres du secrétariat national ainsi que le bureau national, on cite, entre autres, Rachid Bouhara. Ainsi, les membres de cette commission sont chargés d'élaborer tout le programme de la campagne électorale du parti. A ce propos, le plus vieux parti a clôturé avant-hier la première opération du dépôt des candidatures. Les listes des candidats aux élections ont été transférées pour examen au niveau des différentes mouhafadhas en coordination avec la commission de wilaya désignée pour la préparation de la prochaine échéance. Comme dernière étape, Saïd Bouhadja a expliqué: «Après étude des dossiers au niveau local, tous les dossiers seront transférés au niveau du secrétariat national.» S'agissant des conditions de candidature à la tête de liste pour les locales, Saïd Bouhadja, porte-parole du parti, a affirmé hier à L'Expression que désormais «il faut être universitaire pour pouvoir postuler» à la présidence d'une mairie. Toutefois, la même source explique que d'autres paramètres seront pris en considération pour la validation d'une candidature. Il cite, entre autres, la crédibilité et le poids social du candidat. Par cette nouvelle politique, le FLN cherche à s'adapter, souligne M.Bouhadja, au projet des nouveaux Codes communal et de wilaya. «Si l'on cherche à donner aux élus locaux plus de pouvoir et de prérogatives, on doit de ce fait présenter des candidats ayant fait des études universitaires au minimum». En ce qui concerne les préparatifs pour cette échéance, le FLN n'a pas cessé, rappelons-le, de mobiliser durant tout l'été ses troupes. Des conférences régionales, une conférence nationale et des rencontres de proximité ont été inscrites dans l'agenda politique du FLN. Les grandes lignes abordées lors de ces actions sont étroitement liées aux élections locales. Il s'agit notamment de la révision des Codes communal et de wilaya, de la loi électorale, mais il s'agira surtout d'unifier les points de vue de l'ensemble des participants en vue des prochaines échéances électorales. Par ailleurs, le FLN a reçu hier une visite du Parti communiste chinois. C'est Salah Goudjil, membre exécutif du parti, également chargé des relations extérieures, qui a accueilli la délégation chinoise, présidée par Lio Dougline, directeur général du département des Relations internationales. Les deux parties ont passé en revue plusieurs questions d'actualité telles la situation sécuritaire en Irak, en Palestine ainsi que la question du Polisario.