Le traitement de l'ouverture du capital d'Algérie Télécom a été ficelé par la banque espagnole Santander. «L'ouverture du capital d'Algérie Télécom interviendra au début de l'année 2008», a déclaré hier, Boudjemaâ Haïchour, ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, lors de l'ouverture de la Conférence internationale sur la formation dans le domaine des technologies de l'information et de la communication organisée à l'hôtel Sheraton par la filiale Icdl-Algérie, représentant de la Fondation internationale Icdl (International Computer Driving Licence). «La banque espagnole Santander nous a accompagnés dans le traitement du dossier de l'ouverture du capital d'Algérie Télécom», affirme le premier responsable du département. «Cette ouverture n'est pas dû à la faillite, mais nous avons besoin des firmes qui apporteront plus de savoir-faire et d'expérience dans le domaine des nouvelles technologies», rassure le ministre, en ajoutant que le dossier a été ficelé depuis 8 mois et c'est au conseil de gouvernement de trancher sur ce point après approbation du Conseil de participation de l'Etat. S'agissant de la nouvelle révolution que connaît le monde en termes de nouvelles technologies, l'Algérie commence à faire le premier pas. L'ère numérique est entamée. Les donnes doivent être réadaptées afin que les pays en voie de développement, particulièrement l'Algérie, puissent en profiter. Cela ne va pas sans obliger ces pays à mettre les moyens adéquats à la disposition des spécialistes en la matière. Pour revenir sur le but de cette conférence, le Dr Ahmed Guessoum, président-directeur général de la filiale Icdl Algérie, a souligné que l'objectif est de sensibiliser tous les opérateurs économiques et administratifs algériens, que ce soit banques, entreprises, écoles ou universités, de faire partie de ce réseau mondiale, afin d'unifier les normes de travail dans le domaine des nouvelles technologies. Ainsi, le potentiel humain doit, lui aussi, se munir de tous les moyens nécessaires pour permettre une active participation. Quant au rôle que joue cette fondation à l'échelle internationale, M.Guessoum a expliqué que la vocation de cet organisme est de veiller à la certification des diplômes, attestations relevant du domaine de l'informatique. «La Fondation Icdl, déjà présente dans 140 pays, se concentre sur le facteur de la formation», indique-t-il. L'économie basée sur la connaissance et la standardisation des normes de travail est un acte qui ouvre les portes à différents espaces du savoir. Cette nouvelle conception du progrès se base essentiellement sur les technologies de l'information et de la communication (TIC), considérés aussi comme des leviers de la modernité. «C'est vraiment engageant de constater la présence des leaders du pôle industriel algérien à cette conférence», se contente M.Damien O'Sullivan, président-directeur général de la Fondation internationale Icdl. «Ce sont eux qui peuvent propager cette technologie à travers tout le territoire national», déclare-t-il.