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La clochardisation de l'enseignement du droit
LE CONSEIL D'ETAT EN DEBAT A ANNABA
Publié dans L'Expression le 28 - 03 - 2002

Cette rencontre a été qualifiée d'échec par les professionnels.
Le séminaire ayant pour thème «le conseil d'Etat» a laissé plus d'un sur sa faim et a soulevé plusieurs interrogations quant à l'enseignement du droit. Il était organisé par l'association des parents d'élèves du Capa «Najah» , en collaboration avec la faculté de droit de Annaba.
En effet, l'auditoire s'attendait à des communications de qualité, vu qu'à côté des professeurs de droit à Annaba, des magistrats du conseil d'Etat ont été aussi invités.
Au lieu d'éclairer les présents qui se sont donné la peine de se déplacer à l'université Badji Mokhtar (avocats, magistrats, enseignants) sur l'utilité de la création d'un conseil d'Etat en Algérie en l'an 2000, l'auditoire a été choqué par des communications simplistes et descriptives et un magistrat du conseil d'Etat s'est même mis à parler de volley-ball ou de football.
«En quoi ceci peut nous intéresser messieurs les magistrats du conseil d'Etat?», s'est interrogé un participant. «Nous aurions souhaité que l'on nous explique si réellement la création d'un conseil d'Etat sert les principes démocratiques, s'il assouplit des procédures et permet au justiciable de voir son affaire traitée dans les plus brefs délais et sans débourser des sommes faramineuses? Si avec la Cour suprême, une affaire administrative met deux à trois années pour voir le bout du tunnel, elle mettra combien de temps avec l'organisation nouvelle, notamment si le tribunal des conflits est saisi?»
Cette nouvelle organisation permet-elle de sauvegarder les libertés publiques, notamment dans des situations exceptionnelles comme celles que connaît notre pays? Pourquoi l'Algérie tarde-t-elle à mettre en place les tribunaux administratifs?
S'agit-il seulement des moyens financiers et humains qui font défaut? Ou bien s'est-on rendu compte que la dualité juridique telle que conçue dans le pays où elle est née complique davantage les tâches plus qu'elle ne les simplifie?
En fait, ces interrogations ont poussé certains participants à examiner le fond de la question.
Comment et par qui est enseigné le droit? Sait-on que la plupart des enseignants en droit à Annaba, tous grades confondus possèdent leurs cabinets d'avocat, enseignent à la faculté-mère en qualité de titulaire et dans des facultés limitrophes en qualité d'associé, dispensent des cours dans le cadre du Certificat d'aptitude à la profession d'avocat, et trouvent même le temps d'assister à des séminaires outre-mer, si toutefois l'université consent à prendre en charge les frais de leur séjour.
Quelle recette merveilleuse possèdent-ils à leur emploi du temps pour faire tout ceci à la fois? Le dindon de la farce dans toute cette histoire est bien sûr le pauvre étudiant, auquel on consacre quelques heures, et auquel on dispense des connaissances datant des années 50, les professeurs n'ayant pas le temps d'actualiser leurs connaissances.
En dépit de son grade de professeur en droit, cette intelligentsia n'est pas arrivée à mettre en place une revue de droit appréciable, propre à la faculté, quand on sait que chez nos voisins, les facultés de droit ont leurs revues mensuelles et annuelles reconnues à l'échelle mondiale. Le semblant de revue qui a vu le jour à la faculté de Annaba laisse perplexe. Cependant, ces mêmes enseignants s'acharnent à remettre aux étudiants du CAP des polycopies pour lesquels ils sont grassement payés. 1.000 DA dinars la page photocopiée pour des connaissances semblables à celles enseignées en licence. Quand on sait que c'est l'association du CAP «Najah» qui débourse ces sommes, on comprend où se situe l'arnaque.
Dilapider n'importe comment les millions amassés durant des années au profit d'une association fantôme se fait avec la complicité de certains responsables de la faculté de droit et sans que l'Etat ne daigne s'occuper de la comptabilité de cette mystérieuse association.
Le séminaire sur le conseil d'Etat, financé par la même association, a été chèrement payé lui aussi: cartables de haute qualité, pochettes de cravate, stylos de luxe, alors que le contenu des communications avoisine le zéro intégral !


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