Un séminaire d'évaluation du dispositif destiné à la prise en charge des élèves de 3e AS s'est tenu, hier, au lycée Hassiba Ben Bouali. Pendant cette rencontre, un diagnostic a été fait sur des mesures prises par département de M. Benbouzid en novembre dernier, tel que l'organisation de cours de soutien et de consolidation au profit des élèves de 3e AS, les lundis et les jeudis après-midi, et l'organisation des cours surveillés de 17h à 19 h et durant les heures de permanence où les élèves peuvent travailler entre eux sans les enseignants. Le ministre de l'Education nationale, M. Boubeker Benbouzid, qui a inauguré le séminaire, a rappelé que cette réunion s'inscrit dans le cadre des réformes du système de l'éducation nationale, qui ont commencé en 2003 et que "90% des élèves ont été touchés par ces réformes qui s'achèveront l'année prochaine". Des réformes sur les plans structurel et pédagogique qui sont une nécessité, selon le ministre, puisqu'en 2014 le nombre d'élèves va quasiment doubler. Cela nécessite la construction de 1100 collèges et plus de 500 lycées pour accueillir ce flux d'élèves. Le ministre a ajouté que "les structures en construction seront obligatoirement dotées de laboratoires, salles de musiques, du matériels informatique pour améliorer la qualité de l'enseignement ". Il a souligné que l'objectif de ces réformes est d'augmenter le taux de réussite dans l'école algérienne. "L'amélioration du taux de réussite aux examens scolaires, notamment au baccalauréat est le grand objectif des réformes " dira-t-il. Quant au dispositif destiné à la prise en charge des élèves de 3e AS, il sera financé par les cotisations des associations des parents d'élèves et les subventions des wilayas. Sachant que le taux de participation des élèves à ce programme est entre 39 et 90%, suivant les besoins des régions, et que les élèves sont libres de prendre les cours de soutien et les cours surveillés, organisés en temps libre. En outre, le ministre a abordé les problèmes que rencontre l'école algérienne, il reconnaît que "le problème de l'école algérienne était un problème de gestion". "Nos établissements ont souvent été mal gérés " ajouta-t-il. Le projet d'établissement, qui est un contrat entre les différents acteurs de l'établissement scolaire, enseignants, élèves et association des parents d'élèves, s'inscrit dans une logique de rassemblement et de dialogue mutuel entre ces différents acteurs. La commission pédagogique de l'établissement se charge de l'appliquer, laissant une certaine autonomie aux établissements. Cette commission est liée à la commission pédagogique nationale ainsi qu'à la commission wilayale. Interrogé sur les dates des examens, le ministre a démenti les rumeurs qui circulent sur le changement de la date de l'examen du baccalauréat. Il a affirmé que les dates communiquées par le ministère de l'Education nationale seront maintenues, ce qui signifie, le 03 juin pour le BEF et le 09 juin pour le BAC.