Le collectif des transporteurs universitaires de Tizi Ouzou, saisi par l'administration régionale des oeuvres universitaires de Tizi Ouzou, à propos de nouvelles clauses demandant à ce que les bus affectés au transport des étudiants soient âgés de moins de cinq ans, viennent d'adresser au wali une requête. Dans leur demande, dont une copie a été destinée à la presse, ces transporteurs qui ne contestent pas le bien-fondé de cette clause, soulignent, cependant le fait que dans les temps actuels, il leur est impossible de répondre favorablement à cela. Ils soulignent également qu'ils agissent dans ce secteur depuis près de 15 ans dans d'excellentes conditions. Ils se voient même attribuer, à chaque fin d'année, des satisfecit. Aussi, le collectif affirme que si l'Onou campe sur sa décision de maintenir, vaille que vaille, cette clause qui oblige les transporteurs d'avoir des bus neufs, préviennent des inconvénients qui pouvaient surgir en ce sens. Ils soulignent ainsi la possible perte d'emplois pour près de 700 familles vivant de ce secteur, et d'en appeler à la sagesse du wali afin qu'il trouve une solution à ce problème pour préserver la paix sociale et garantir ces emplois au niveau de la wilaya. Par ailleurs, les transporteurs de voyageurs assurant la ligne Aït Saâda-Draâ Ben Khedda ont respecté le mot d'ordre de la grève générale dans la journée du mardi dernier. Ces transporteurs desservant les villages situés sur cette ligne, notamment Aït Saâda et Akal Azeggwagh, semblent excédés par le comportement de certains voyageurs qui multiplient, à souhait, les arrêts, créant ainsi force embouteillages sur le trajet, occasionnant aussi, le matin, des retards pour les travailleurs. Lors d'une réunion tenue le même jour à Tadmaït, ces transporteurs ont décidé d'une nouvelle organisation et refusent désormais de s'arrêter, comme ils le faisaient auparavant, optant pour des arrêts fixes. Ils disent que les travailleurs, qui doivent être à l'heure, ne doivent pas payer pour les lubies de certains.