Faire de l'importation une solution sans tenir compte de subventionner l'agriculteur, dans ce cas, le diagnostic ne serait, en aucun cas, efficace. Les pays arabes révisent leurs actions dans le domaine de l'agriculture. Ils sont alors à la recherche de nouvelles stratégies agricoles. Pour ce faire, ils projettent d'organiser des cycles d'entraînement, des ateliers de travail, ainsi que des conférences spécialisées, en vue d'assurer une mise à niveau aux cadres dans le domaine agricole. «L'organisation dispose des moyens financiers nécessaires à la mise en oeuvre des projets agricoles qui adoptent les bonnes pratiques dans les pays membres», a affirmé, jeudi dernier à Alger, M.Salem Louzi, secrétaire général de l'Organisation arabe de développement agricole. La rencontre a été organisée par l'Organisation arabe de développement agricole, en coopération avec le ministère de l'Agriculture et du Développement rural. «L'organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et la Banque mondiale (BM) assurent le soutien et le financement nécessaire à la mise en oeuvre de ces méthodes», a ajouté la même source. Suivant cette logique d'aide, les experts arabes en agriculture, réunis jeudi dernier à Alger, ont appelé les gouvernements de leurs pays à «adopter et généraliser» les bonnes pratiques agricoles en vue de pallier au manque alimentaire dans le monde arabe. En l'Algérie, le secteur agricole est loin d'être satisfaisant. L'investissement est orienté vers l'industrie et les autres activités commerciales, tout en abandonnant le travail de la terre. Et cela tient de plusieurs obstacles, tel le problème de l'investissement dans les projets agricoles résolu par le recours à l'importation des produits agricoles. Les responsables de ce département n'arrivent pas à prendre en charge toutes les problématiques qui se posent. Faire de l'importation une solution c'est voir les marchés inondés de produits de première nécessité, et cela, sans tenir compte du besoin qu'il y a de subventionner l'agriculteur et de mettre à sa disposition tous les moyens possibles. Dans ce cas, le diagnostic ne serait en aucun cas, efficace. Par ailleurs, les experts arabes ont mis l'accent sur l'importance d'accélérer l'adoption des programmes et projets relatifs à l'application de nouvelles pratiques, notamment dans le domaine de la pisciculture, la production animalière et laitière et l'agroalimentaire.