Mohamed Maghlaoui a souligné que seuls quatre vols n'ont pas eu l'aval de la partie saoudienne. L'Algérie a entamé des négociations avec l'Arabie Saoudite pour augmenter le nombre de vols de transport des pèlerins. Les résultats des négociations et la liste des vols et des aéroports concernés seront soumis prochainement à la Commission nationale du Hadj. C'est ce qu'a affirmé, jeudi, le ministre des Transports, M.Mohamed Maghlaoui. Intervenant à l'APN, lors d'une séance plénière, consacrée aux questions orales au gouvernement, le ministre a indiqué que cette opération est menée conjointement avec les autorités saoudiennes qui arrêtent les quotas des pays, notamment concernant le nombre des pèlerins, les vols et les atterrissages autorisés. «Nos services sont en négociation avec la partie saoudienne pour augmenter le nombre de vols autorisés», a précisé le ministre, ajoutant que ces négociations ont progressé et que quatre(4) vols seulement n'ont pas eu l'aval de la partie saoudienne. Interrogé sur l'état de la flotte d'Air Algérie, Maghlaoui a annoncé la tenue prochaine d'un conseil interministériel devant examiner principalement la situation de la compagnie algérienne. M.Maghlaoui a rappelé, dans ce contexte, l'intention de la compagnie Air Algérie d'acquérir des avions moyen-porteurs et élargir la flotte de Tassili Airlines. Le projet de loi sur l'aviation civile, soumis la semaine dernière à l'APN, prévoit d'ouvrir le champ aérien à l'investissement national pour exploiter les lignes intérieures, et la création d'une filiale d'Air Algérie pour le transport intérieur. Le ministre a également annoncé un projet de loi pour arrêter la tarification des vols sur les lignes intérieures entre les régions du Nord et du Sud. Sollicité sur le phénomène du terrorisme routier, Maghlaoui a reconnu que les amendements introduits en 2004 au Code de la route n'ont pas permis de réduire le nombre de victimes, puisque l'on a recensé l'année dernière 4120 morts, plus de 60.000 blessés et des dégâts matériels estimés à environ 100 milliards de DA. De son côté, le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a souligné que l'ensemble des nouveaux enseignants ont été placés. «Le problème est résolu au niveau de la direction générale de la Fonction publique suite à l'intervention du ministère.» Le ministre a indiqué que depuis sept ans le secteur de l'éducation nationale a enregistré le recrutement de quelque 50.000 enseignants de niveau universitaire, notamment dans les cycles primaire et moyen. A une question du député Ahmed Maouche, du Rassemblement national démocratique (RND) sur la lecture faite par le ministère de l'Education nationale de l'amélioration du taux de réussite au baccalauréat, M.Benbouzid a défendu que cela «est le fruit de la mise en oeuvre de nouveaux mécanismes s'inscrivant dans le cadre de la réforme». Pour étayer ses propos, le ministre a mis en exergue, notamment «la qualité de l'enseignement, la pertinence des programmes et des méthodes pédagogiques suivies, la compétence des encadreurs et l'amélioration de la gestion des établissements éducatifs». Le ministre s'est fixé, à moyen terme, l'objectif de 90% de taux de réussite pour les différents cycles d'enseignement et plus de 75% pour le passage à la première année secondaire. Enfin, le ministre des Finances, M.Karim Djoudi, a déclaré que l'exonération de la pomme de terre de la TVA et des droits de douanes est une mesure provisoire qui ne sera pas maintenue car elle encourage, selon lui, l'importation au détriment de la production locale. Il a tenu à faire remarquer, dans ce sens, que ces mesures n'ont pas de conséquences directes sur le consommateur s'agissant des prix, mais «elles génèrent une hausse des marges de bénéfice chez les importateurs et les commerçants».